
Le Cesti (Centre d’étude des sciences et techniques de l’information) a vécu aujourd’hui un évènement inoubliable avec la visite d’un ancien du Cesti en la personne Monsieur Jean-Baptiste Akrou, directeur général du groupe fraternité Matin de Côte d’Ivoire. Un moment à la fois émouvant et riche en enseignement car il a tenu à rencontrer les étudiants du Cesti qui n’ont pas hésité à transformé la rencontre en conférence de presse. Ils ont tenu à avoir son avis sur la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire en ce moment, notamment le report des élections, la légitimité du président Laurent Gbagbo et aussi la situation de la commission indépendante électorale. Monsieur Akrou dans ses réponses à d’abord fait un peu d’histoire c'est-à-dire la genèse du conflit. Le problème d’ivoirité qui est un problème qui ne date pas d’hier et qui tire son origine du fait a un moment donné la Côte d’Ivoire a eu besoin de main d’œuvre et ainsi a fait appel aux ressortissants des pays environnants, qui n’ont pas hésités. Une fois installés ils se sont rendus compte que ce pays était bon pour leur épanouissement, ainsi beaucoup s’y sont installés. Mais le problème se pose lorsque des personnes mal intentionné ont acquis d’une manière frauduleuse la nationalité, ce qui a entrainé une suite de doute sur la nationalité de « beaucoup d’ivoiriens ».Aussi il fait une ébauche sur la liste frauduleuse de 429 000 personnes que le président de la Cni en occurrence Monsieur Beugré Mambé a voulu introduire dans le fichier définitif. Pour lui Monsieur Beugré Mambé s’est laissé entraîner par un sentiment partisan car rappelons que celui-ci est issue du PDCI le parti de feu Félix Houphouët Boigny et de l’ex président Henri Konan Bédié maintenant à l’opposition. L’ancien cestien poursuit pour dire que la crise politique de la cote d’ivoire est du a l’incompréhension que les gens en font car pour lui le débat sur la nationalité est mal compris. Et il n’a pas hésité de mentionner l’implication de la France dans cette histoire et a demandé aux étudiants de Cesti de faire une analyse claire des choses et ne pas se laisser berner pas ce que dit les medias occidentaux. Il n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux futurs journalistes que nous allons être plus tard.
Pendant près d’une heure d’horloge les étudiants sont restés scotché devant ce grand journaliste qui était l’une des fiertés du Cesti.
Ce moment fut un moment de partage et d’échange entre cestien comme pour soutenir l’adage populaire au Cesti « Cestien un jour, cestien toujours »