vendredi 17 février 2012

Wade, une préoccupation américaine

Ces derniers jours tous les regards en Afrique sont tournés vers le Mali et le Sénégal, à cause de l’abondance de l’actualité dans ces pays. Mais le Sénégal ravi la vedette car son cas préoccupe tout le monde. Depuis l’annonce de briguer un autre mandat, Wade fait l’objet de dissuasion de la part de beaucoup de pays. A ces fortes pressions des puissances étrangères, particulièrement celles des Etats-Unis vient s’ajouter des études de cas sur le Sénégal à 10 jours de la présidentielle. Ce vendredi, un des think-tanks les plus réputés du pays d’Obama organise un panel sur l’élection présidentielle au Sénégal. Cette réflexion aura lieu à Brookings Institut basé Washington DC. Parmi les panelistes, le professeur Mamadou Diouf, professeur à Columbia University.  Après cette rencontre dans l’après-midi, le département d’Etat aussi organise une table ronde, à laquelle sont conviés bon nombre d’analystes. La candidature du pape du Sopi est vraiment un thème qui passionne  au point d’en faire un cas d’étude.

Perdiem du Candidat Wade, Enquête réfute l’information de Walf Grand Place

Hier, dans son édition du jour le quotidien Walf  Grand place faisait mention du perdiem que touche par jour, les journalistes qui couvrent les activités politiques des Fal2012 durant cette période de campagne électorale. Selon Walf, hormis le journaliste de la Radio Futur Media, tous les journalistes des organes de presse du Sénégal reçoivent 60 000 francs par jour. Le journal Enquête tient à préciser qu’aucun de ces journalistes n’a été affecté au candidat Abdoulaye Wade. Mais qu’il utilise plutôt une formule de rotation pour la couverture des activités de la campagne, cette formule a été  initié par le journal pour éviter les familiarités avec un candidat, ce  qui peut être préjudiciables à un traitement professionnel de l’information. Selon le quotidien, aucun de leurs journalistes n’a reçu de perdiem de la part de Wade.

Cheikh Bamba Dièye, très remonté contre les candidats de l’opposition

Le leader du FSD/BJ, Cheikh Bamba Dièye n’a pas été tendre avec les candidats de l’opposition, hier à Guédiawaye. Selon lui au moment où des jeunes qui ne sont même pas militants de partis politiques, affrontent les forces de l’ordre à mains nus pour le respect de la constitution, les candidats de l’opposition envahissent l’intérieur pour battre campagne. Le député  Maire de Saint-Louis a profité du passage de sa caravane dans la banlieue de Dakar pour cracher ses vérités à ses camarades politiques unis au sein du M23, pour faire partir Wade. Le candidat à la présidentielle affirme  qu’il y’a une vraie prise de conscience de la part des jeunes du Sénégal, qui réfutent toute forme de dictature rampante et de méprise des droits de l’homme. Avant d’ajouter que cette attitude des jeunes doit être une bonne leçon de citoyenneté, de vertu et d’engagement pour les hommes politiques.

Les Saltigués connaissent le futur président…

Durant la séance de « Payya » ou voyance en  langue Sérère, les Saltigués prédisent l’avenir politique du Sénégal. D’habitude ils analysent et prédisent l’avenir des situations que traverse le pays,  Mais cette fois ci les prédicateurs traditionnels Sérères ont prédit pour les prochaines joutes électorales beaucoup de sang, et que l’élection se tiendra en deux tours. Durant 5 heures d’horloge, les devins se penchent sur le cas que vit notre pays. D’après ces prêtes sont au nombre de 40, ils connaissent le futur candidat mais ne le rendront pas public. Aujourd’hui disent-ils, ils sont arrivés à relever le mauvais sort. Certes beaucoup de sang coulera, mais ils sont parvenus à stabiliser les choses et à conjurer les mauvais esprits.

Les curieuses « vérités » de Ousmane Ngom

Aux dires et à l’interprétation  des uns et des autres pour les mêmes faits, on les croirait entendre parler d’une situation autre que celle que l’on connait. Le ministre de l’intérieur, le très contesté Ousmane Ngom n’en a pas fini avec des révélations dont lui seul en connait les sources. Selon le journal l’Observateur, face aux nombreux actes de violences qui minent la période de la campagne électorale, le ministre de l’intérieur devant la presse hier, sort ses « vérités », plutôt des drôles de vérité. Quand Ousmane Ngom traite la mort de l’étudiant d’un accident de circulation et qu’à Thiès aucune petite fille n’a perdu son œil faisant fi des images  et des témoignages qui ont circulé dans la presse. Après avoir félicité les policiers pour leur sens du professionnalisme et leur sérénité, le premier « flic »du pays a déploré l’assassinat de l’auxiliaire de police Fodé Ndiaye, tout en soutenant que l’étudiant Mamadou Diop a été victime d’un accident de la circulation.

« Ceci n’est ni décent, ni pudique qu’un socialiste demande à diriger ce pays » Abdoulaye Wade

« Les socialistes se moquent du monde quand ils parlent de démocratie », décidément  Abdoulaye Wade, le candidat des Fal2012 ne s’en est  pas toujours remit de l’attaque contre son convoi à Nguéniène. Le président, candidat à sa propre succession en campagne à Nioro fustige toute la famille socialiste y compris le candidat Ousmane Tanor Dieng. Pour Wade, après 40 ans de gabegie financière, c’est un manque de pudeur de la part des socialiste que de demander  aux sénégalais la magistrature suprême. « Le parti socialiste doit demander pardon au Sénégal, et je vais emprunter une citation à Léopold Sedar Senghor, qui dit qu’on ne confie pas une construction aux démolisseurs et pour moi le démolisseur c’est le Ps », affirme le gorgui. Le président de la République n’a pas manqué louer ses prouesses depuis qu’il est à la tête du Sénégal.

jeudi 16 février 2012

«Je n’y suis absolument pour rien » Ousmane Tanor Dieng

Le candidat socialiste à la présidentielle, Ousmane Tanor Dieng dément les accusations de Wade contre sa personne. Ce suite à la violente attaque du cortège du candidat des Fal2012 Abdoulaye Wade à Nguéniène hier. Le candidat de Benno Ak Tanor se dit surpris  et ne pas être au courant que  le gorgui est même passé à Nguéniène et rejette les accusations de de Wade. Après les attaques le président avait traité Tanor de fasciste, et de non démocrate.  Cette journée a été éprouvante pour toute le classe politique sénégalaise, car au monument de l’indépendance aussi certains leaders, candidats à la présidentielle et des manifestants ont été victimes de lacrymogènes de la part des hommes de Arouna Sy, commissaire central de Dakar.

Avec ou sans permission le mouvement « Y’en a marre »passe la nuit à la place de l’obélisque

Pendant que la campagne électorale prend le virage et amorce sa montée, les positions se radicalisent au sein du M23 et de « Y’en a marre » car tous deux ayant le même objectif : faire partir Wade par tous le moyens. Après une première tentative avortée par le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom, Fadel Barro et ses amis promettent de passer une nuit à la place de l’obélisque, avec ou sans autorisation. «  Nous avons passé déposer une demande de manifester pour aujourd’hui, nous avons déposé des papiers en bon et due forme, il n’y pas de raison de nous refuser cette manifestation » a déclaré le rappeur Simon du mouvement. Ils sont décidés à organiser leur opération « Fanane » à la place de l’obélisque. Les jeunes du mouvement « Y’en a marre »qui prônent la non-violence, sont déterminés à user de toutes leurs forces pour contrer la candidature de Wade.

« Il ne faut pas qu’on retrouve le Wax Waxeet au sein du M23 »Ibrahima Fall

Cette locution Wolof est pour l’instant l’une des expressions les plus usitées du moment, « Wax Waxeet » dire et se dédire dixit Abdoulaye Wade. Ibrahima Fall, candidat à la présidentielle a utilisé cette expression pour demander à ses camarades du M23 de respecter la parole donnée.Dès le début de la campagne les opposants au sein du mouvement issu des forces vives de la nation, avaient décidé de faire front commun, et faire partir Wade. Aujourd’hui déjà on constate certaines défections de la part de certains candidats comme Macky Sall et Moustapha Niasse, candidat de Benno qui ont été les premiers à rendre le tablier pour aller battre campagne. L’ancien fonctionnaire des Nations Unies s’adressait ainsi à la de l’indépendance aux autres candidats, car ils ont brillé par leur absence à la convocation du mouvement. Pour le candidat de « Taxaw temm », sa coalition reste fidèle à l’engagement pris avec le M23, celle de de laisser de côté son programme et de mener un combat collectif pour le retrait de la candidature de Wade.

« Parler de la candidature de Wade, c’est lui donner du succès » Amsatou Sow Sidibé

Dans une interview qu’elle a accordé au quotidien l’Observateur, la candidate à la présidentielle parle de la campagne et de sa position face à la candidature de Wade. Selon elle, parler de la candidature de Wade, c’est lui donner du succès et elle ne veut pas y contribuer, car il y’a des priorités celle de dérouler son programme aux sénégalais. « Je ne cautionne pas sa candidature et Wade et tout le Sénégal le savent, mais cela ne m’empêche pas d’être sur le terrain »lance la candidate du mouvement Car/Lennen. A la question de savoir sa position avec le M23, Amsatou répond qu’elle est de cœur  avec le mouvement et elle en est l’une des membres fondateurs, mais elle est obligée d’être sur le terrain et c’est ce qu’elle fait.

Le SAES, plus décidé que jamais

La grève du Syndicat autonome des enseignants du Supérieur(Saes) continue de plus belle. Les collègues de Seydi Ababacar ont décidé de poursuivre leur lutte en décrétant 4 jours de grève qui prennent fin lundi prochain. Ces syndicalistes réclament des conditions de meilleures de vie et ne compte pas baisser les bras. Ababacar Ndiaye, secrétaire général national du Saes,  joint au téléphone par l’observateur accuse le Recteur et le ministre de tutelle de ne faire aucun effort pour changer la situation. Et il informe par la même occasion qu’une marche nationale sera organisée avec la collaboration des autres syndicats en grève les prochains jours si rien n’est fait pour changer la donne. A l’en croire le ministre Amadou Tidiane Bâ est responsable de tous les problèmes de l’enseignement supérieur.

« Je suis convaincu que Wade finira par partir » Landing Savané

En visite à Kolda, Landing Savané a saisi l’occasion de son séjour au fouladou pour prédire la fin inéluctable du régime libéral et justifier son alliance avec le parti d’Ousmane Tanor Dieng. Selon le secrétaire général d’Aj/Pads (Parti africain pour le développement et le socialisme), Wade  finira par partir du pouvoir et il en est convaincu. Landing revient sur son alliance avec le Parti socialiste, pour lui  ce parti a montré après les assises nationales son sérieux et sa crédibilité, et aux vues de toute cette analyse il a décidé de fusionner avec le Ps.

Wade réussit la grande performance en changeant 3 fois de voiture

Trois véhicules pour faire l’étape entre Joal et Rufisque, c’est la performance réussie par le candidat des Fal2012 Me Abdoulaye Wade. Wade a changé de véhicule après le meeting à Mbour, il a également changé de véhicule en quittant la maison du marabout Serigne Sidy Mbacké. C’est par la suite qu’il est passé à Médinatou Salam, chez BethioThioune. Et c’est au moment où Wade s’apprêtait à quitter le domicile  de Bethio que  la limousine présidentielle est arrivée pour le transporter à Rufisque.

mercredi 15 février 2012

Insolite : Amsatou Sow Sidibé s’égare dans la brousse de Fatick

Après sa visite dans la commune de Fatick, la candidate à la présidentielle Amasatou Sidibé faisait une course contre la montre. Car elle voulait faire sa déclaration pour le journal de la campagne sur la RTS1 avant le coucher du soleil, à Ndiémou. Son cortège s’est égaré dans la brousse poussiéreuse de Fatick, la candidate de « Car Leneen »  et ses collaborateurs ont eu du mal à retrouver leur chemin, rapporte l’Observateur. Il fallut qu’un habitant de la localité suive le cortège pour leur  indiquer la route. Décidément cette campagne est une épreuve de connaissance du Sénégal profond et de contact avec le quotidien des populations des zones rurales. Patience Madame la candidate, la fin de la campagne est pour bientôt.

"Ousmane Ngom ne fonctionne pas comme un ministre de l’intérieur mais comme un membre du directoire du Pds" Alioune Tine

Face à la énième interdiction de manifester à la place de l’obélisque, Alioune Tine réagit pour montrer son mécontentement. Selon le coordinateur du M23, « Ngom est un avocat qui ne sait pas ce qu’il fait, parce qu’en réalité nous avons le droit de manifester en tant qu’organisation de la société civile.En plus du M23, nous sommes membre de la Raddho et la période de la campagne est la période par excellence où les libertés explosent, donc il n’a qu’ à lire la déclaration universelle des droits de l’homme ».Le leader du mouvement de la société civile déroule les justificatifs juridiques de leurs actions pour démontrer que le ministre de l’intérieur a tort et roule pour le parti au pouvoir. Alioune Tine demande à Ousmane Ngom d’arrête son jeu qui constitue un risque pour la paix et la stabilité du Sénégal.

Me El Hadj Diouf « vole » la vedette au candidat Niasse

On le sait tous, Me Diouf s’est rallié à la coalition Benno Siggil Senegaal, et pour les soucis de campagne, l’avocat du peuple comme on l’appelle accompagne Niasse. Mais Diouf  n’est populaire qu’à Dakar, le député est très coté dans la capitale  du Ndiambour. La preuve en a été donnée hier au meeting de Benno à Louga, au moment où Moustapha Niasse listait les noms de ses alliés présents dans le convoi, Me El Hadj Diouf a été accueilli par une forte ovation, certain même se bousculant pour l’apercevoir.

Wade, d’un coup de bâton magique redonne le sourire aux habitants de la localité de Darou Massamba Diop

Les habitants de la localité attendaient le passage du cortège de Abdoulaye Wade, chacun avec son brassard rouge, foulard rouge ou pagne rouge. Dans cette localité située à 6 kilomètres de Daroul Mouhty, les habitants étaient décidés à montrer leur mécontentement au président de la République en campagne dans la zone et même ont ameutés la sécurité du cortège. Devant la colère de la population, le candidat Wade s’est arrêté pour venir aux nouvelles. Leur porte-parole a égrené un chapelet de revendications entre autre, le défaut d’électrification, forage en panne, le centre de santé non équipé et autres. A leur grande satisfaction le président s’engage à tout prendre en compte, en donnant les instructions au premier ministre qui était à ses côtés. Le rouge disparait aussitôt et la population de scander « Sopi, gorgui ».Théoriquement la politique a la solution a tout problème.

Moustapha Niasse décrète la fin du régime de Wade

A 10 jours de la clôture de la campagne électorale, le candidat de la coalition Benno Siggil Senegaal sort la grosse artillerie pour aller à la conquête du peuple à l’intérieur du pays. Après le tour de certaines villes, comme Tivaouane, Louga, cap sur Saint Louis où le candidat de la coalition n’a pas été tendre avec le candidat des Fal2012. Selon lui, Wade est le seul responsable du phénomène des pirogues de la mort et le problème des inondations de certaines maisons. Niasse à utiliser les promesses non-tenu de Wade dans la vieille ville, pour dire que c’est une raison suffisante pour mettre fin au régime du pape du Sopi. Dans ces  différentes tournées, le leader de l’AFP a promis de un plan directeur de développement des cités religieuses, la réduction du taux de chômage, et la taxe sur le gasoil.

Macky Sall repond à Wade de la plus belle manière

La campagne électorale est censée être un moment de contact avec le peuple avec qui le candidat partage son programme de société, mais au lieu de ça nous assistons à des renvois de balles. D’abord ce sont les directeurs de campagne qui dénigrent chacun un autre candidat ou vice-versa. La dernière fois, le candidat des Fal2012, Abdoulaye Wade a traité Macky Sall d’user de la fibre ethnique pour battre campagne. Aujourd’hui le leader de l’APR répond pour dire que ces propos n’honorent pas le président de la République. Pour l’ex-premier ministre c’est une manière de stigmatiser les « haal pulaar » de la part du pape du Sopi. Avant d’ajouter que s’il y a quelqu’un qui à critique pour son jeu de division c’est belle et bien Wade, qui dans ses différentes sorties, clame haut et fort son appartenance religieuse. Macky appelle Wade à ne pas tomber si bas.
Guindprod

lundi 13 février 2012

« Me Wade est la cause de tos nos malheurs » Doudou Ndoye

Le candidat à la présidentielle Dodou Ndoye, en visite à Fatick a profité pour faire le diagnostic de la situation du Sénégal. Selon lui le président Wade, candidat à sa propre succession a installé des contradictions économiques qui empêchent le pays d’aller de l’avant. Face à la presse à l’hôtel Mame Mindis de Fatick  le candidat de l’union pour la République Jammo n’y est pas allé par quatre chemins pour donner son sentiment de mécontentement face au pouvoir de Wade. « Me Wade est la cause de tous nos malheurs. Le même problème se pose historiquement dans toutes les régions du Sénégal. C’est notre pays qui doit être revisitée et sous l’angle des contradictions installées par Wade » affirme Doudou Ndoye. Avant d’ajouter que s’il est élu président du Sénégal, il remettra le pays de la téranga à sa place car le Sénégal est malade.

Djibril Ngom veut changer le ministère de la justice

La semaine dernière le candidat Wade a fait une déclaration à Thiès qui n’a pas laissé indifférent les autres candidats. « C’est moi qui ait demandé à la justice de donner un non-lieu à Idrissa Seck. » sur les chantiers de Thiès. Selon Ngom, le pouvoir exécutif a une mainmise sur le pouvoir judiciaire, et cela se traduit par les propos de Wade. Pour lui il faut une rupture totale entre ces deux pouvoirs. Djibril Ngom se propose comme le candidat de la rupture « je propose qu’il ait un conseil pour la justice, parce que pour moi la justice n’est pas un problème des hommes de droit. C’est un problème du peuple. Donc il faut que tout le peuple soit représenté dans ce que j’appellerai le Haut Conseil pour la justice en lieu et place du Haut Conseil de la justice. »Et ce Haut Conseil ne sera pas présidé par le président de la République mais par le magistrat le plus gradé.

« Si Wade s’amuse à confisquer le pouvoir, il lui arrivera ce qui est arrivé aux autres dictateurs »Macky Sall

Le candidat de la coalition Macky2012, ne doute pas un instant que Wade va quitter le pouvoir en 2012 d’une manière ou d’une autre. Pour lui que ce soit par la fraude ou quoi que ce soit Wade sera battu à son jeu, en réponse à l’annonce que Wade aurait acheté un logiciel de trucage des élections. Macky rappelle que le fichier et les cartes sont disponibles, « Nous avons tout quadrillé et nous serons présent partout, nous avons aussi demandé à nos militants  et sympathisants de se mobiliser pour empêcher la fraude »rassure le leader de l’APR.

« Dénoncer la candidature de Wade, c’est bien, mais cela ne suffit pas »Moustapha Niasse

Me Abdoulaye Wade est plus coriace qu’il ne le croyait, depuis l’annonce de sa candidature, les opposants ont multiplié stratégies et rassemblements pour l’en dissuader de sa troisième candidature, mais rien à faire, le gorgui est « callé »comme le dirait l’autre.Moustapha Niasse, le candidat de Benoo, lui préfère continuer sa campagne en laissant pour contre les activités du M23.Selon le journal l’observateur, le leader de l’Alliance des Forces de Progrès a quitté hier ses camarades du mouvement des forces vives en réunion pour aller à la rencontre du peuple. Dans le même journal, dans une interview, le candidat de Benno disait que tout ce qu’il faisait était de manière concerté avec ces camarades. Mais planté les autres en plein réunion d’évaluation pour sa campagne, amène à réfléchir. Le candidat de Benno veut –il évoluer en solo comme Macky ? Nous en saurons plus au fur et à mesure que la campagne se déroule.

« Wade est un homme en fin de vie, il n’a de respect pour personne » Ibrahima Fall


Les opposants et candidats à la présidentielle ne manque pas d’imagination et de propos fermes pour s’attaquer à la candidature de Wade. A la limite de de menace certains propos sont très virulents, montrant ainsi leur désaccord total avec le candidat des Fal2012.La dernière en date est celle du Professeur Ibrahima Fall, rapporté par l’Observateur. Selon le  candidat à la présidentielle, Wade est un homme en fin de vie, et il ne comprend pas pourquoi un homme de 86 ans s’entête à vouloir briguer à tout prix un autre mandat et parcours ainsi le pays avec une volonté de rester. Très en verve, Ibrahima Fall a décidé  de ne pas aller aux élections si Wade ne retire pas sa candidature. Il a appelé la jeunesse sénégalaise aux soulèvements contre la troisième candidature du pape du sopi. Avant d’ajouter que Wade  n’a de respect pour personne, sauf pour lui-même et  sa famille.

Que prépare Idy ?

Bizarre non, pendant que des candidats comme Macky Sall prennent une longueur d’avance dans la campagne électorale, Idrissa Seck lui est plutôt motivé à faire partir Wade. Le leader de Rewmi est irréversible dans son intention de persuader le vieux à quitter le pouvoir, car il est convaincu que Wade veut remporter  la présidentielle pour ensuite passer la main à son fils. Mais pourquoi un homme si intelligent politiquement comme Idrissa Seck s’entête dans cette position, sûrement parce qu’il a quelque chose derrière la tête. Selon l’observateur, il ne sera pas surprenant de voir dans les prochains jours, Seck tenter un coup d’éclats dont il en a seul le secret.

Les News après une semaine de campagne


L’électorat ne semble pas encore au bout de la première semaine de campagne électorale sous le charme d’aucun des quatorze candidats en lice. Si les challengers du président sortant, candidat à sa propre succession, ont en majorité, fait bloc au sein du Mouvement du 23 juin (M23) pour combattre sa candidature, lui est préoccupé par sa réélection .La mayonnaise tarde à prendre. Ce n’est pas encore l’osmose entre les différents candidats à la magistrature suprême et l’électorat sénégalais qui reste encore sur sa faim, une semaine après l’ouverture de la campagne électorale. Les populations attendent encore de connaître les réponses à leurs attentes. L'opposition regroupée au sein du M23 à l’exception notoire d’un ou deux membres, ne parle peut-être à juste titre que de l’illégalité de la candidature du président Wade, candidature pourtant avalisée par le Conseil constitutionnel. Une position qui déteint sur une campagne qui ronronne pour l’heure et tarde à s’enflammer. Quelques rares candidats de l'opposition comme Amsatou Sow Sidibé, Khassimou Dia, Diouma Dieng Diakhaté, Mor Dieng et Doudou Ndoye tentent de respecter leur calendrier électoral. Quant au candidat des Forces alliées (Fal 2012), c'est un Abdoulaye Wade qui bat campagne avec en bandoulière, ses «multiples» réalisations et qui continue de défendre la légitimité de sa candidature pour un troisième mandat, tout en promettant monts et merveilles aux populations visitées.
Sud Quotidien