mardi 21 décembre 2010


C’est quoi le Fesman?

Jeudi 16/12/2010 | Posté par Fidèle GUINDOU
Le Dakar Bondy Blog a recueilli des réactions de quelques personnalités de la scène culturelle et universitaire sur le Fesman.
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GBADIE Djédjé Eric, chorégraphe ivoirien, assistant de  Georges MOMBOY
C’est une bonne chose et c’est la bienvenue pour nous les danseurs africains et du monde entier. Il a existé autrefois et j’espère que ça sera permanent. Je soutiens ce festival de tout mon cœur pour le rassemblement et la cohésion qu’il apporte aux peuples. La chorégraphie de cette cérémonie d’ouverture est composée par des danseurs de divers  pays,  Sénégal, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire. C’est un exemple palpable de communion. Pour moi, c’est à travers la  et la danse en particulier que nous pouvons nous imposer. Il suffit d’aimer ce que l’on fait. C’est mon mot à l’endroit de toute la jeunesse africaine.
Doudou Rose N’Diaye, musicien percussionniste
Je remercie le bon Dieu, enfin le festival est là, après plusieurs reports. Ce qui me fait plaisir, c’est que toute la  est présente, les journalistes sont là, aussi tous les africains sont venus. Le festival débute bien. J’ai participé au premier festival de 1966 et j’étais parmi les batteurs qui ont composé la musique du festival. Mon mot pour la jeunesse africaine est qu’elle se donne la main en s’entraidant, en s’aimant véritablement et s’unissant;  surtout en évitant les pratiques qui peuvent nous diviser. Il faut aussi qu’ils suivent l’éducation de leurs parents pour une meilleur Afrique.
Didier Awadi, artiste musicien
Nous ne sommes qu’au début du festival et ça commence bien. En ce qui me concerne, mes deux premières plus grosses stars, Wiclief Jean d’Haîti et Diam’s de la France sont là et ont fait des shows  magnifiques. Je pense c’est parti pour un bon moment de retrouvailles.
Abdul Salam SALL, ancien recteur de l’université Cheikh  Anta DIOP de Dakar
C’est un sentiment de satisfaction, ce n’était pas évident. Le président de la république et son équipe a tenu à rassembler l’intelligence noire mondiale à Dakar en communion : communion artistique mais aussi communion intellectuelle. Pour baliser le futur, ces rencontres sont d’une importance fondamentale pour que le jeune africain sache d’où il vient et être conscient pour se bâtir lui-même et aussi qu’il peut contribuer à bâtir le futur de l’Afrique. Il nous appartient d’armer les générations à venir. Je suis très heureux de ce qui se passe, ce n’est pas facile mais c’est ça le chemin, comme le disait le philosophe « c’est le difficile qui est de chemin ». Je crois aujourd’hui que la jeunesse doit en profiter largement et nous devons inventer les voies pour qu’au-delà des talents individuels nous ayons une dynamique collective qui porte l’Afrique et je crois que l’une des perspectives doit être les états unis d’Afrique; parce que dès lors qu’on lève les frontières on a toutes les compétences pour avancer en y enrôlant la .

Empreinte des noirs dans la science et la technologie


L’apport des peuples noirs à la science et la technologie, est le thème qui a été retenu pour le 4ème jour du forum au Méridien Président.

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 L’Afrique est le berceau du monde. Selon Cheikh Anta DIOP dans son ouvrage Unité Culturelle de l’Afrique  Noire, les habitants de la vallée du Nil formant l’une des civilisations les plus brillantes de l’histoire de l’humanité ont créé les religions, l’art mais aussi des sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier ….) à une époque où le reste de la terre (Asie, Europe, Grèce  et Rome) était plongée dans la barbarie.
S’appuyant sur cette réalité, les conférenciers, tour à tour ont vanté le mérite du peuple noir d’avoir été à la base des sciences et technologies. Ils ont aussi tous reconnu qu'aujourd’hui, la situation que vit le peuple noir est loin de refléter ce passé glorieux. Pour ce faire, le docteur BERTLEY, vice-président de Franklin Institute, dans sa démarche, a interpelé les  africains à partir de réalités culturelles et de leur histoire commune  pour construire une nation africaine en s’appuyant sur l’histoire. D’autres l’ont fait avant notre génération, comme Cheikh Anta DIOP, Marcus GARVEY et autres. Cette Afrique ne peut se hisser à la table des grands qu’en ayant pour base sa jeunesse nombreuse et en les stimulant à la recherche scientifique, leur montrer que le sport et la danse ne sont pas les seuls moyens de faire sortir le continent de sa pauvreté.
L’Afrique doit opter pour une politique de développement en sciences et techniques, en octroyant aux scientifiques des budgets conséquents pour les encourager; mais aussi par la création de  plus d’universités dotées de technologies de pointe pour les recherches, tout en  dégageant les perspectives de recherches. Les africains doivent être sur tous les fronts là où l’on parle d’excellence.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le continent est confronté à de nombreux  problèmes : le manque de vision à long terme des politiques, la faiblesse et l’instabilité en matière énergétique, le poids de l’histoire des cinq derniers siècles mais aussi le manque de moyens des Etats.
Pour Cornélius AIDAM, ancien Ministre togolais de la communication de la  et de la formation civique, il y a des domaines où les états africains peuvent s’unir pour agir sans que leur souveraineté n’en souffre aucunement. Le domaine de la science et de la technologie en est un et il faut se mettre ensemble pour financer les recherches et créer des pôles d’excellence pour en faire profiter les jeunes du continent.
Ce forum ne doit pas être seulement un endroit d’échange verbal mais il faut qu’au sortir d’ici , nous dégageons des conclusions et perspectives concrètes pour redorer le blason de notre chère Afrique, lance  le professeur  Iba Der Thiam.
IL a vu la participation d’éminents chercheurs africains installés en Afrique mais aussi dans la .

samedi 11 décembre 2010

Manu au Fesman

La sommité de la musique africaine, Manu DIBANGO a rehaussé de son image la cérémonie d’ouverture du festival mondial des arts nègres (fesman). L’homme toujours égal à lui-même a accordé une interview au DBB.

Que ressentez-vous d’être au Sénégal  pour le Fesman ?
Un sentiment de joie et de fierté parce que le festival a pu se tenir, de l’Afrique  l’on retient que le coté négatif mais ce soir tout le monde se rend compte de la force de la culture, le côté  positif  de ce que peut être l’Afrique quand il y’a de la volonté. La culture peut être un élément majeur  à l’avancée de l’Afrique. On peut s’amuser, on peut danser, mais ce serait mieux d’utiliser la culture comme moyen de  réflexion pour un lendemain meilleur.
Le premier festival a eu lieu en 1966, le second en  1977, et aujourd’hui nous sommes au troisième ne pensez-vous pas que trop de temps se sont écoulés entre les différents festivals ?
Ce n’est pas du tout facile, car tous les présidents n’ont pas les mêmes idées aux mêmes moments. Bien entendu ce serait bien d’avoir ce genre de choses tous les deux ou trois ans,  mais les charges sont  lourdes  supportées, très très lourdes. L’essentiel est que il y’a un troisième au début du deuxième cinquantenaire, et on s’en réjouit.
Quels souvenirs avez-vous du deuxième Fesman auquel vous avez assisté ?
C’était à Lagos,  j’étais jeune avec  des ténors de la musiques africaines, notamment Fela Kuti qui a disparu et il aurait été heureux d’être  là ce soir. Je suis l’un des survivants de cette époque et je représente cette génération qui n’est pas là aujourd’hui .Mais la vie continue et vous êtes là pour assurer la relève.
Quel est votre appel à l’endroit de  la jeunesse Africaine ?
L’appel c’est vous, (rires…) les gens qui sont nés longtemps après la colonisation, bien longtemps après les indépendances  et qui ont tout à bâtir à partir du deuxième cinquantenaire de l’Afrique. Vous êtes le futur, la futur organisation, la futur vision de l’Afrique. Quand je vous regarde je me dis que c’est à vous de continuer cette affaire. (Rires)
                                                                                        Fidèle GUINDOU

dimanche 9 mai 2010

RFI à l’UCAD

« Vous êtes le recteur le moins performant de l’histoire de l’UCAD »


« Université Cheikh Anta Diop, 50 ans après » est le thème de l’émission media d’Afrique que la radio France internationale à enregistrer en plein air à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. D’illustres invités se sont succédés sur le plateau.


La devanture de la bibliothèque universitaire est le cadre choisi par les organisateurs de RFI pour installer leur arsenal. Il est 15 heures 30 lorsque la mise en place est terminée, le soleil brillant est loin de finir sa course dans le ciel. Les abords de la bibliothèque et de la faculté des lettres sont bondés de monde, la plupart sont étudiants avec quelques rares journalistes. Les techniciens de la radio courent dans tous les sens pour peaufiner les derniers réglages. L’ordre est donné pour rejoindre les sièges installés pour la circonstance avec une haie de sécurité pour éviter les débordements. Les étudiants se ruent vers les chaises et en un clin d’œil ces centaines de chaises sont envahies. Alain Foka, présentateur de l’émission media et archive d’Afrique sur RFI, commence par prendre le pouls du public, « est ce Dakar est la, c’est timide … on ne vous sent pas, j’espère que tout au long de l’émission vous allez vous réveillez » ce ne sont pas ces mots qu’il débute.
Il demande aux invités de s’installer et parmi eux on peut remarquer la présence du ministre de l'Enseignement préscolaire, de l'Elémentaire, du Moyen, du Secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo, Abdou Salam Sall, recteur de l’UCAD, Youssouf Touré syndicaliste et Mamadou Sy Albert, chargé de communication du Centre des œuvres universitaires de Dakar(Coud). En introduisant le sujet le recteur a fait mention que l’UCAD est une bonne unité de formation et c’est dommage que les étudiants eux même ne croient pas a cette université, il n’a pas manqué de dire aussi qu’elle occupe le treizième rang en Afrique. Avant même que celui-ci ne termine ses propos, M. Touré bondit sur son micro et de lance « il y’a un décalage entre le discours tenu par les autorités et la réalité vécu par ces étudiants car on ne peut pas parler de la qualité de l’enseignement dans une université où les étudiants sont dans les conditions précaires et si elle était une université d’excellence comme vous le dites, les enfants des riches n’iraient pas dans les pays dits développés pour y chercher le savoir ».Ces phrases sont tombés comme une aubaine pour les étudiants et les applaudissement fusent de partout. Monsieur Sall intrigué reprend la parole pour se défendre : « Youssouf Touré ne connait pas l’université Cheikh Anta Diop et donc il ne peut pas la juger ».
Comme une seule personne et à l’unisson le public a commencé à huer le recteur et comme si cela ne suffisait pas des étudiants, ceux de la faculté des lettres en particulier avec des pancartes à la main se sont mis à faire des va et vient dans l’assemblée. On pouvait lire sur les pancartes « l’amicale notre droit ; le recteur doit réhabiliter notre amicale » au point de déstabiliser le cour normale de l’émission.
« Nous ne sommes pas à une émission à caractère politique, s’il vous plait, on se calme » rappelle Alain Foka.
Malgré toutes ces remontrances l’émission est perturbée et c’est devenu un chaos général. Les organisateurs essaient d’improviser une pause et c’est alors que le calme revient. Le comble de tout ceci c’est l’ambiance hostile qui règnent sur le plateau entre le recteur et Touré au point de presque qu’en venir aux mains n'eût été l’intervention du Ministre et du présentateur. Finalement le thème est laissé de coté et le débat devient un problème de personne.
« Monsieur Sall, vous êtes le recteur le moins performant que cette université ait connu vos devez démissionner car vous n’êtes pas à la hauteur de l’attente des étudiants » lance Touré pour clore ses propos.
Pendant toute l’émission la parole est restée entre le recteur et Youssouf Touré, les autres invités n’ont eu droit car une seule prise de parole. Les étudiants en ont profité pour régler leur compte avec le recteur en le huant à chaque fois qu’il prenait la parole.



Fidèle GUINDOU

«Il ne faut pas attendre de moi que je montre une fausse image de l’Afrique …»




Alain Foka, journaliste à RFI, a accordé une interview au Dakar Bondy Blog lors de son passage à Dakar ce lundi 03 mai. Exclusivité !
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Alain Foka, je suis journaliste à Radio France Internationale depuis 16 ans et avant j’étais à Europe 1 et à France Inter où j’ai démarré en 1984.

Le cinquantenaire des pays africains fait la une des presses, quel bilan Alain Foka peut faire de ces 50 ans d’indépendance ?

Un bilan plutôt négatif car on est le dernier continent et cela veut dire que nous avons pas brillé. La santé laisse à désirer un peu partout et l’éducation a reculé par rapport aux années d’avant indépendance. L’économie est au plus mal et nous ne connaissons que des crises à répétition. Mais en même temps, il ya de l’ espoir parce qu’il ya des ressources humaines de plus en plus importantes. Aux indépendances on avait très peu de cadres qui ont été formés de façon rapides. Aujourd’hui, il ya des diplômés un peu partout en Afrique. Quelques soit ce qui va se passer dans les cinquante prochaines années, il va y avoir l’éclosion d’une Afrique positive, un peu plus efficace. Mais quand je jette un coup œil en arrière pour les cinquante ans, on va dire que c’est globalement négatif.

Les medias occidentaux ont tendance à dénigrer l’image de l’Afrique, vous êtes un africain dans un organe de presse européen et qu’est ce vous faites concrètement pour redresser le tir ?

(Rires). Je pense que l’ensemble des émissions que je fais va dans le sens de donner une image plurielle de l’Afrique. Le but n’est pas d’enjoliver, il n’est pas question de mentir et de montrer l’autre Afrique. Que ce soit Archives d’Afrique que je présente et anime depuis 15 ans, ou Media d’Afrique j’essaie de donner une version africaine des choses. Je raconte l’histoire de l’Afrique à travers ses grands hommes avec les témoignages des acteurs, ce qui n’était pas le cas avant. J’essaie de me rapprocher de la vérité. Et ensuite, dans media d’Afrique, je donne la parole aux journalistes africains de dire leur manière à eux de voir l’actualité internationale et je pense que c’est une façon plurielle de montrer l’autre Afrique. Pendant un moment, j’ai présenté un magazine que je dois recommencer bientôt qui s’appelle Afrique Plus, qui montre ce qui se fait de positif en Afrique, de rompre avec l’afro-pessimisme en montrant l’autre Afrique par ceux qui créent des richesses et de ceux qui font des choses positives à travers un grand media international qu’est RFI, de montrer l’autre Afrique celle des africains eux même, voila ma façon à moi de contribuer . Mais il ne faut pas attendre de moi de montrer une fausse image de l’Afrique, ce serait de tomber dans l’autre travers, donc je ne la ferai pas.

D’où vous est venue l’idée de vos émissions sur Rfi ?

L’idée d’Archives d’Afrique vient tout simplement d’un constat. J’ai fait mes études jusqu’en terminales en Afrique et on n’apprenait pas l’histoire de l’Afrique. C’est en occident que j'ai appris cette histoire et c’était une frustration réelle. Il faut savoir que j’ai d’abord été journaliste reporter d’images , donc j’ai sillonné le continent et je me suis rendu compte que les jeunes connaissaient moins cette histoire. Cela s’impose à moi de raconter notre histoire. Si on parle de Mamadou Dia et de Léopold Sedar Senghor, peu de gens les connaissent finalement, peu de gens connaissent l’histoire de la fédération de Mali.

Média d’Afrique vient du fait qu'à un moment donné, l’Afrique était envahi par la presse internationale, ce qui continue toujours. Elle donne un point de vue sur tout et jamais on a écouté ce que les africains disent de cette actualité, ce qui n’est pas moins bon ou mieux que celle de l’occident, et mérite d’être connue

Quel est le cursus d’Alain Foka ? Comment est-il devenu journaliste ?

Moi, je suis passé par le circuit normal. J’ai fait en même temps les sciences politiques et l’école de journalisme en France. Ecole supérieure de journalisme dans un premier temps, puis le centre de formation de la rue du Louvre et par la suite j’ai fais les sciences politiques de Paris. Après quoi je suis allé aux Etats-Unis pour faire deux ans dans un magazine appelé Ebony, avant de revenir en France.

Quel conseils pouvez-vous donner aux jeunes journalistes que nous sommes ?

Ce que je peux dire, c’est de développer la culture générale, de beaucoup lire. Malheureusement, on se rend compte les jeunes n’ont plus de références livresques sociologiques, philosophique. Il faut connaître l’histoire. Il faut se cultiver. Si on veut être journaliste, il faut lire et être très curieux et naturellement avoir beaucoup d’audace.

Doit-on s’attendre à voir Alain Foka un jour à la tête d’un groupe de presse africain ?

Ce n’est pas vraiment mon aspiration pour l’instant, sinon je suis à la tête d’un groupe de production que j’ai crée qui s’appelle Phénix, basé à Paris depuis 1992, et je pense que je suis utile là où je suis et c’est ce qui me passionne, parler au plus grand nombre d’Africains.

Alain Foka est il marié ?

(Rires). Je suis marié et père de quatre enfants, deux filles et deux garçons. Ma femme est Nigérienne Libyenne, bof un métissage compliqué…


Fidèle GUINDOU -

dimanche 11 avril 2010

Partenariat entre le Dakar Bondy Blog et le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris.

L’écriture pour le web, Montage et insertion des vidéos dans les textes tels étaient entre autre les différents modules de la formation des bloggeurs du Dakar Bondy Blog. Elle a débutée le lundi 29 mars 2010 et a pris fin le vendredi dernier, dans l’enceinte du CESTI . La séance du vendredi a été consacrée aux derniers conseils d’usage et à la remise des attestations.



Deux semaines durant les étudiants du CESTI en particuliers ceux du Dakar Bondy Blog ont suivis une formation en multimédia. Elle a eu lieu grâce au partenariat entre le DBB et le CFPJ de Paris. L’objectif principal était de donner aux bloggeurs les bases de l’écriture du net et le montage d’image et de vidéos. Ludovic Lamant, le formateur venu de France pour la circonstance a commencé par donner les conseils d’usage. Pour un bon papier sur internet, il a dégagé trois conseils pratiques :
« C’est vrai qu’on écrit pour internet, mais l’objectif est d’informer, ce qui sous-entend qu’il faut mettre l’accent sur l’information »
« Quand vous revenez d’une interview par exemple, ne plaquer pas toute suite ce que l’on vous a dit, il faut resserrer, recouper et même si il le faut supprimer certaines parties qui n’en valent pas la peine, car encore une fois sur le web il faut écrit court mais précis », souligne Ludovic.
Et en su « Inventer des formats pour permettre aux lecteurs de tout âge de se retrouver dans votre papier ».
La surprise du jour était la visite de la directrice du CESTI, a qui l’on a donné un temps de parole. Mais avant les bloggeurs chacun à son tour s’est prononcé sur le déroulement de la formation et le devenir du DBB.A cet effet, la plupart n’ont pas manqué de mentionner la coupure de la connexion internet trois jours après le début des travaux, pour facture impayée de la part du rectorat de l’UCAD . Dans l’ensemble tout c’est bien passé, « je salue l’initiative de la direction de nous avoir initiée cette formation, elle nous a permit aux un et aux autres de pouvoir avoir les rudiments pour l’écriture du web et aussi de renforcer les liens entre les étudiants des différentes classes, quand au devenir du blog, il faudrait que nous pensons à organiser une journée porte ouverte pour avoir une bonne audience » dit l’un des bloggeurs avec le sourire.
A la suite de ses confrères, le rédacteur en chef du DBB, Alpha Sané a conclut en remerciant Monsieur Lamant et la directrice pour cette cause et n’a pas manqué de faire des doléances pour le blog, à savoir le manque de matériel.
« Je vous comprends car vous comparer le matériel que vous avez à celui des autres structures de la place, mais moi je sais ce que je suis venu trouver ici et aujourd’hui en j’en suis ; je vous rassure toute suite car il y’a du matériel qui arrive, du sophistiqué et vous pourrez avec ça, vous en sortir. Je vous le répète, une fois de plus le blog est a vous et faites en ce que vous voulez mais soyez très imaginatif, et travailler beaucoup, innover, demander, et chercher car c’est comme seulement vous arrivez à vous hisser au summum » tels était les premiers propos de la directrice a sa prise de parole.
Aussi elle a émis le vœu de voir le blog s’ouvrir à la sous région et pourquoi ne pas créer une école du blog pour les pays francophones.
La séance a pris fin sur la remise des attestations à la plus grande satisfaction des étudiants.

La coïncidence de la formation et du cinquantenaire n’était pas fortuit, car les activités du cinquantenaire ont été choisies pour les travaux pratiques. Comme sujets de reportage tous les aspects des cinquante ans du Sénégal : L’évolution de la presse, portrait des acteurs de l’indépendance…des témoignages et aussi la couverture des manifestations telles que les séances de répétitions des majorettes, la marche de l’opposition réunie au sein de Benno Siggil Senegaal, l’inauguration du monument de la renaissance Africaine et autres.

Rappelons que le Dakar Bondy Blog a été crée le 3 Mai 2008, donc aura 2 ans en mai prochain.

mercredi 7 avril 2010

Awadi en featuring avec Thomas Sankara, Malcom X et Nelson Mandela




La star du rap sénégalais revient avec un album éclectique, «Présidents d'Afrique», en écho aux indépendances. Le Dakar Bondy Blog l'a écouté.

Le rappeur Didier Awadi a présenté jeudi son nouvel opus au centre culturel Blaise Senghor de Dakar. Un album plus engagé que jamais, de 21 titres, dans lequel il fait chanter des icônes de la jeunesse africaine telles que Thomas Sankara, Nelson Mandela ou encore Patrice Lumumba.

A trois jours de la commémoration du 50e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, c'est, pour Awadi,

l'aboutissement d'un projet monstre, qui l'a occupé pendant cinq ans. Les paroles de ces chansons sont inspirées des discours des «pères-fondateurs» de l’Afrique indépendante et des penseurs de la diaspora (Frantz Fanon, Aimé Césaire...).
Ces textes mis en musique ont inspiré Awadi et d’autres artistes africains (le burkinabè Smockey, le congolais Lexxus, les maliens Tatapound…). Au final, un album éclectique, regroupant les différentes variétés musicales de l’Afrique et des Antilles.

Plus qu’un simple outil de distraction, le 4ème album du lauréat du prix RFI Musiques du Monde 2003, se veut aussi un

instrument pédagogique. Il permettra à la jeunesse africaine de se réapproprier son histoire et de lui redonner espoir. «Il faut que le sénégalais sache qui est Cheikh Anta Diop, que le jeune burkinabè connaisse réellement Thomas Sankara et que le congolais se souvienne de Patrice Lumumba», a déclaré Awadi.
Et pour ceux qui ne seraient pas rassasiés, le projet Présidents d’Afrique se prolongera par un film documentaire annoncé pour mai. D'ici là, les fans d'Awadi se rueront à son concert événement, vendredi 2 avril, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Après la conférence de presse, un débat sur le thème « indépendance, 50 ans après » a réuni Cheikh Amidou Kane, Blandine Sankara (sœur de Thomas Sankara), Roland Lumumba (fils de Patrice Lumumba), Mohamed Touré (fils de Ahmed Sékou Touré), Massamba Sassoun Dop (fils de Cheikh Anta Diop) et quelques ministres et universitaires.

Gbadson et Fidèle -

mardi 30 mars 2010



En dépit de tout ce qui se dit sur l’érection du monument le président-artiste continue les travaux, ce qui suscite beaucoup de polémiques. Au point de se demander pourquoi le monument de la renaissance ne fait pas l’unanimité ?

 Le COUT DU MONUMENT
Le Sénégal à l’image de beaucoup de pays africains traverse des périodes très troubles économiquement parlant. La coupure d’eau et d’électricité, les inondations sont devenues la norme dans la capitale sénégalaise. Malgré ces points noirs, le monument a quand même couté 14 milliards de francs. Pour se justifier le président prend pour prétexte, Paris qui a sa tour Eiffel, Rio qui a aussi son Christ Rédempteur et d’autres monuments que nous ne citerons pas, et pourquoi Dakar n’aurait pas son monument de la renaissance.
 LES RECETTES MAL REPARTIES
Abdoulaye Wade a révélé que les 35% issue de l’exploitation du site ou se trouve le monument lui reviendra, et 65% iront là la construction d’écoles et la cases des touts petits, fondation dirigée par sa fille. Selon lui les sénégalais devarient se réjouir de l’aubaine que va apporter cette bâtisse. Sur ce point de vue le sénégalais de la rue voit une nouvelle formule d’arnaque du vieux et de son fils.

 LES CHEFS RELIGIEUX MONTENT AU CRENEAU
Le coût du monument et l’appropriation que Wade veut en faire ne sont pas les seuls problèmes il ya aussi l’aspect religieux a ne pas négliger .Car depuis que les travaux ont commencé, les chefs religieux, notamment les musulmans sont monté au créneau pour montrer le non conformisme de cet œuvre et le livre sacré de l’islam. Les hadiths et les autres versets interdissent la représentation sous forme humaine. « C’est un monument païen qui va surplomber Dakar », dénonce un imam (le Sénégal compte 95 % de musulmans). L’Eglise catholique qui, s’est abstenu de critiquer le monument, a été mêlée, bien malgré elle; à ce débat par le chef de l’Etat sénégalais, pour les propos déplacés qu’il a tenu a leur endroit sur la personne du Christ. « Il se passe des choses pires dans les églises. On prie Jésus dans les églises mais pas un Dieu. Tout le monde le sait, mais ils n’ont jamais demandé qu’on casse les églises ; ils n’ont jamais fait d’objection et ils ne s’intéressent pas à ce que les gens font là-bas ».

ADMIREZ LE PAYS DOGON












mercredi 24 mars 2010

SANGHA, un endroit unique




Le pays dogon, un endroit à visiter. Les falaises du pays dogons sont des endroits uniques au monde et renfermant des siècles d'histoire. Pour en savoir plus il faut y aller car ce n'est que comme ça que nous africains se rendront compte que nos monuments historiques et sites n’ont rien à envier à la tour Eiffel, au Château de Versailles, à la statut de la liberté et j'en passe. Nos pays regorgent de d’endroits vraiment magnifiques. Mais si je dois vous donner un conseil commencer par le pays dogon pour vous imprégner de l'histoire de ce peuple multidimensionnel et tremper dans ses traditions. Il faut reconnaitre que les dogons sont l'un des rares peuples à avoir gardé ses coutumes et traditions d’une manière authentique. Mais l'on ne peut nier que, au fil des siècles ces traditions ont été quelque peu dilué par l'avènement des religions musulmane et chrétienne ainsi que d’autres facteurs comme la migration.
Africain, il est temps de retourner aux sources et de se mettre au travail et cela commence par consommer local …Cela se traduit non seulement par les habitudes alimentaires, vestimentaires mais aussi touristiques. Car il ne sert à rien de payer des billets d’avion à des milliers de francs pour aller visiter des endroits qui ne peuvent apporter un plus a notre culture sinon détruire ce que nous avons déjà acquis par le biais de notre peuple et aussi réduire nos chances de se développer.
Juste pour attirer notre attention a tous sur certaines pratiques qui ne nous apportent rien concrètement.

Fidèle GUINDOU

dimanche 21 mars 2010

LA FAIM EST- ELLE TOUJOURS LIEE A LA PAUVRETE ?




Aujourd’hui nous vivons dans un monde moderne et modernisé, qui est miné par beaucoup de maux dont la faim. La faim est devenu une préoccupation majeure des gouvernements de ce monde vu le nombre de morts qu’elle occasionne et des conséquences qu’elle engendre, En décembre 2008, la FAO a estimé que le nombre de personnes souffrant de la faim (personnes
sous-alimentées) était de 963 millions. Chaque année, 9 millions de personnes meurent de faim ; le manque de nourriture tue 25 000 personnes par jour. La « faim invisible », ou malnutrition, touche deux milliards de personnes. Selon des estimations de la FAO, jusqu’à 1,7 milliard de personnes seraient touchées par l’anémie sur le plan mondial. L’Organisation mondiale de la santé estime à 740 millions le nombre de personnes manquant d’iode. Entre 100 et 140 millions d’enfants ont des carences en vitamines A pouvant entraîner une cécité. Au constat de cette catastrophe il est nécessaire de ce demander à quoi et liée ce fléau, par la non atteinte de l’auto suffisance alimentaire qui est encore un leurre dans beaucoup de pays ou à la trop grande pauvreté des peuples.
Il est important de savoir toute suite que la faim n’est pas forcément liée à la pauvreté car on le sait bien dans le milieu rural de nos états sous développés, les paysans même si ils n’arrivent pas toujours à vivre dans le luxe, cultivent et mangent ce dont ils ont besoin pour leur survie. Le problème peut se trouver au haut niveau, c'est-à-dire le manque de politique en matière agricole des politiques et aussi pour des soucis de gros sous, ceux-ci canalisent mal les textes d’orientation agricoles pour bénéficier des retombés. Le cas du Mali est un exemple palpable, le Mali bien qu’étant un pays enclavé ; a une grande étendue de terre au bord du fleuve Niger fertile et cultivable. Mais il est regrettable de voir que le riz consommé au Mali vient de la Chine et c’est du riz de très mauvaise qualité. Or l’Etat peut contraindre ou même amener les commerçants qui vont jusqu’en Chine pour acheter du riz, d’investir au bord du fleuve Niger. Ce qui aurait donné beaucoup d’avantages et permettre aux nationaux de retourner à la terre et ainsi prétendre à l’autosuffisance alimentaire.
Aussi la pauvreté qui ces dernières années ne cesse de faire beaucoup d’adeptes y est pour beaucoup car au vu de l’inflation des denrées de premières nécessités, tout le monde ne peut pas prétendre aux trois repas de la journée. En effet les salaires n’ont pas augmentés mais sur le marché les prix de toutes les marchandises ne font que monter, ce qui accroit les charges du citoyen moyen et le rapprochant de jour en jour de la pauvreté.

vendredi 12 mars 2010

Retrouvailles au CESTI


Le Cesti (Centre d’étude des sciences et techniques de l’information) a vécu aujourd’hui un évènement inoubliable avec la visite d’un ancien du Cesti en la personne Monsieur Jean-Baptiste Akrou, directeur général du groupe fraternité Matin de Côte d’Ivoire. Un moment à la fois émouvant et riche en enseignement car il a tenu à rencontrer les étudiants du Cesti qui n’ont pas hésité à transformé la rencontre en conférence de presse. Ils ont tenu à avoir son avis sur la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire en ce moment, notamment le report des élections, la légitimité du président Laurent Gbagbo et aussi la situation de la commission indépendante électorale. Monsieur Akrou dans ses réponses à d’abord fait un peu d’histoire c'est-à-dire la genèse du conflit. Le problème d’ivoirité qui est un problème qui ne date pas d’hier et qui tire son origine du fait a un moment donné la Côte d’Ivoire a eu besoin de main d’œuvre et ainsi a fait appel aux ressortissants des pays environnants, qui n’ont pas hésités. Une fois installés ils se sont rendus compte que ce pays était bon pour leur épanouissement, ainsi beaucoup s’y sont installés. Mais le problème se pose lorsque des personnes mal intentionné ont acquis d’une manière frauduleuse la nationalité, ce qui a entrainé une suite de doute sur la nationalité de « beaucoup d’ivoiriens ».Aussi il fait une ébauche sur la liste frauduleuse de 429 000 personnes que le président de la Cni en occurrence Monsieur Beugré Mambé a voulu introduire dans le fichier définitif. Pour lui Monsieur Beugré Mambé s’est laissé entraîner par un sentiment partisan car rappelons que celui-ci est issue du PDCI le parti de feu Félix Houphouët Boigny et de l’ex président Henri Konan Bédié maintenant à l’opposition. L’ancien cestien poursuit pour dire que la crise politique de la cote d’ivoire est du a l’incompréhension que les gens en font car pour lui le débat sur la nationalité est mal compris. Et il n’a pas hésité de mentionner l’implication de la France dans cette histoire et a demandé aux étudiants de Cesti de faire une analyse claire des choses et ne pas se laisser berner pas ce que dit les medias occidentaux. Il n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux futurs journalistes que nous allons être plus tard.
Pendant près d’une heure d’horloge les étudiants sont restés scotché devant ce grand journaliste qui était l’une des fiertés du Cesti.

Ce moment fut un moment de partage et d’échange entre cestien comme pour soutenir l’adage populaire au Cesti « Cestien un jour, cestien toujours »

mardi 9 mars 2010

Fistule obstétricale,une plaie pour la femme


Fistule obstétricale, un mal méconnu mais qui fait beaucoup de mal dans notre société. Cela en veut pour preuve le nombre de femmes souffrants de cette maladie. En effet selon une étude du Docteur Falandry, 5000 nouveaux cas sont découverts chaque année en Afrique de l’ouest dont 600 au Mali. Inner Wheel, en assemblée générale à Bamako a organisé un téléthon. Ce téléthon a eu lieu vendredi soir u au Centre international des Conférences de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré. Il avait à ses côtés ses homologues de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maïga Sina Damba et de la Communication et des Nouvelles technologies Mme Diarra Mariam Flantié Diallo. Ont pris également part à la cérémonie le gouverneur du district 909, Mmes Sèye Mariam Traoré, la représentante du district 69 France, Anne du Parc ainsi que la vice-présidente nationale de France, Jeanne Guérin. Au cours de la soirée les Maliens aussi bien de l’extérieur que l’intérieur ont encore une fois fait preuve de générosité. Plus de 160 millions de Fcfa ont été récoltés pour venir en aide à nos sœurs victimes de la fistule. Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré qui a remis au nom du président de la République, 10 millions de Fcfa a salué la tenue de ce téléthon.
Rappelons que le Mali dispose que de deux centres qui sont spécialisés dans la prise en charge du traitement de la fistule obstétricale, le service d’urologie de l’hôpital du point G de Bamako et le service chirurgical de l’hôpital de Mopti.

samedi 6 mars 2010

La présidentielle Togolaise, alternance ou continuité

En 2005, suite à l'élection présidentielle à laquelle Gnassingbé fils a été élu, le pays a sombré dans une situation d'incertitude qui a fait perdre la vie à plus de 500 togolais. La victoire de Faure fut contestée, mais les élections en Afrique se font juste pour la forme et non pour la légitimité. L’Union Européenne dans son rapport a parlé de fraude massive de la part du pouvoir. Et comme miraculeusement cette même organisation finance les présidentielles de 2010.Est- ce à dire que cette situation de trouble et de main mise sur le pouvoir de la part des Gnassingbé, arrange la coopération de l’Union Européenne. Le Togo depuis près de 40 ans est aux mains de la famille Gnassingbé, le père a dirigé ce pays sans partage jusqu’à sa mort, à sa suite son fils a assuré la relève. L’opposition Togolaise avec à sa tête Giles Chris Olympio, figure emblématique, ne sait plus à quel sein se vouer car leur lutte n'a rien donné et ne donne toujours rien, en face ils ont un pouvoir très répressif pour la moindre chose et ne pardonne pas les débordements de la part de l’opposition.
Le Togo peut comme le Bénin, un jour prétendre à une alternative du pouvoir et à la démocratie? C’est une question qui reste sans réponse pour le moment, mais répondre à cette question serait pour le Togo une bonne image au niveau internationale.

lundi 22 février 2010


HAITI ? DOMMAGE QUE LES GENS SE SERVENT DE TOI……………..


Le 12 janvier, tout le monde entier fut secoué par un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter que subissait Haïti. Ce pays déjà très pauvre venait à être secouer par un drame lamentable. Les grandes puissances se sont mobilisés, les pays pauvres aussi, chacun selon ses moyens. Haïti est resté au centre de l’actualité mondiale pendant plus d’un mois. Le séisme a fait plus de 200.000 morts, des milliers de blessés et 1 million de sans abris. Les Etat- unis et la France ont été de ceux la qui ont foulé le sol haïtien en premier, belle initiative, mais toute suite on s’est rendu compte que ni les victimes, ni la catastrophe n’intéressait ces vautours. La France n’a jamais pardonné l Haïti d’avoir pris son indépendance en 1804 et a tout fait pour que ce pays soit dans le noir. Sinon comment expliquer que depuis ce temps là, aucun président Français ne s’est rendu dans ce pays, ancien colonie française. Avec cette catastrophe la France voulait redorer son image. Sur les medias français l’on ne fait que revenir sur l’exploit des secouristes français, des médecins et de l’aide apportée. La france, au lieu de se concentrer sur l’urgence dont a besoin ce peuple qu’elle a détruit pendant longtemps, n’a fait que s’inquiété de voir Haïti se rapprocher de plus en plus des USA durant cette période de catastrophe. Elle se voyait arracher les marchés de reconstructions et son influence sur Haïti. C’est aberrant, cynique même à la limite car les enfants, les femmes sont entrain de mourir par manque de nourritures, de dortoirs et des personnes s’amusent à discuter de leurs sorts comme si c’était des objets. Je ne suis contre l’aide personne, mais que l’on se sert du malheur des uns d’une manière flagrante pour assouvir son autorité sur le plan international, je dis que c’est dommage.

Quand !!!Quand !!! Les noirs comprendront que toute cette aide est la somme d’explosifs et de cadeaux empoisonnés que nous recevons de la part des gens qui veulent notre mort.