mercredi 24 mars 2010

SANGHA, un endroit unique




Le pays dogon, un endroit à visiter. Les falaises du pays dogons sont des endroits uniques au monde et renfermant des siècles d'histoire. Pour en savoir plus il faut y aller car ce n'est que comme ça que nous africains se rendront compte que nos monuments historiques et sites n’ont rien à envier à la tour Eiffel, au Château de Versailles, à la statut de la liberté et j'en passe. Nos pays regorgent de d’endroits vraiment magnifiques. Mais si je dois vous donner un conseil commencer par le pays dogon pour vous imprégner de l'histoire de ce peuple multidimensionnel et tremper dans ses traditions. Il faut reconnaitre que les dogons sont l'un des rares peuples à avoir gardé ses coutumes et traditions d’une manière authentique. Mais l'on ne peut nier que, au fil des siècles ces traditions ont été quelque peu dilué par l'avènement des religions musulmane et chrétienne ainsi que d’autres facteurs comme la migration.
Africain, il est temps de retourner aux sources et de se mettre au travail et cela commence par consommer local …Cela se traduit non seulement par les habitudes alimentaires, vestimentaires mais aussi touristiques. Car il ne sert à rien de payer des billets d’avion à des milliers de francs pour aller visiter des endroits qui ne peuvent apporter un plus a notre culture sinon détruire ce que nous avons déjà acquis par le biais de notre peuple et aussi réduire nos chances de se développer.
Juste pour attirer notre attention a tous sur certaines pratiques qui ne nous apportent rien concrètement.

Fidèle GUINDOU

dimanche 21 mars 2010

LA FAIM EST- ELLE TOUJOURS LIEE A LA PAUVRETE ?




Aujourd’hui nous vivons dans un monde moderne et modernisé, qui est miné par beaucoup de maux dont la faim. La faim est devenu une préoccupation majeure des gouvernements de ce monde vu le nombre de morts qu’elle occasionne et des conséquences qu’elle engendre, En décembre 2008, la FAO a estimé que le nombre de personnes souffrant de la faim (personnes
sous-alimentées) était de 963 millions. Chaque année, 9 millions de personnes meurent de faim ; le manque de nourriture tue 25 000 personnes par jour. La « faim invisible », ou malnutrition, touche deux milliards de personnes. Selon des estimations de la FAO, jusqu’à 1,7 milliard de personnes seraient touchées par l’anémie sur le plan mondial. L’Organisation mondiale de la santé estime à 740 millions le nombre de personnes manquant d’iode. Entre 100 et 140 millions d’enfants ont des carences en vitamines A pouvant entraîner une cécité. Au constat de cette catastrophe il est nécessaire de ce demander à quoi et liée ce fléau, par la non atteinte de l’auto suffisance alimentaire qui est encore un leurre dans beaucoup de pays ou à la trop grande pauvreté des peuples.
Il est important de savoir toute suite que la faim n’est pas forcément liée à la pauvreté car on le sait bien dans le milieu rural de nos états sous développés, les paysans même si ils n’arrivent pas toujours à vivre dans le luxe, cultivent et mangent ce dont ils ont besoin pour leur survie. Le problème peut se trouver au haut niveau, c'est-à-dire le manque de politique en matière agricole des politiques et aussi pour des soucis de gros sous, ceux-ci canalisent mal les textes d’orientation agricoles pour bénéficier des retombés. Le cas du Mali est un exemple palpable, le Mali bien qu’étant un pays enclavé ; a une grande étendue de terre au bord du fleuve Niger fertile et cultivable. Mais il est regrettable de voir que le riz consommé au Mali vient de la Chine et c’est du riz de très mauvaise qualité. Or l’Etat peut contraindre ou même amener les commerçants qui vont jusqu’en Chine pour acheter du riz, d’investir au bord du fleuve Niger. Ce qui aurait donné beaucoup d’avantages et permettre aux nationaux de retourner à la terre et ainsi prétendre à l’autosuffisance alimentaire.
Aussi la pauvreté qui ces dernières années ne cesse de faire beaucoup d’adeptes y est pour beaucoup car au vu de l’inflation des denrées de premières nécessités, tout le monde ne peut pas prétendre aux trois repas de la journée. En effet les salaires n’ont pas augmentés mais sur le marché les prix de toutes les marchandises ne font que monter, ce qui accroit les charges du citoyen moyen et le rapprochant de jour en jour de la pauvreté.