mercredi 12 décembre 2012

DOGON NEWS: « DIEU N’OUBLIE PERSONNE » NICÉPHORE SOGLO

DOGON NEWS: « DIEU N’OUBLIE PERSONNE » NICÉPHORE SOGLO: « L’Afrique est le berceau de l’humanité, et après tout ce que lui a fait subir l’Europe, l’Afrique tient. Aujourd’hui qui pensait que, ...

« DIEU N’OUBLIE PERSONNE » NICÉPHORE SOGLO


« L’Afrique est le berceau de l’humanité, et après tout ce que lui a fait subir l’Europe, l’Afrique tient. Aujourd’hui qui pensait que, la Grèce, la mère de la civilisation allait subir la récession, qui pensait que le Portugal, le pays de la navigation allait être dans cette situation, sans parler du pays de Christophe Colomb et l’Italie, berceau du grand empire Romain. Dieu n’oublie personne ».
C’est en ces termes que l’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Soglo a introduit son propos et dégagé des pistes de réflexion sur le thème de la table ronde d’Africités. 
« Contruire l’unité et l’intégration de l’Afrique : quels chemins et quelles étapes, où en sommes-nous en 2012 ? »
Pour lui, l’Afrique est un continent qui a une capacité de résistance sans pareil car, « malgré des siècles d’esclavage et de colonisation, l’Afrique est toujours présente ». Et ce qui le réjouit« particulièrement », c’est la transformation sociale des africains expatriés.
« Hier, les africains vivants en Europe étaient des personnes qui ramassaient les ordures, faisaient le babysitting et autres, mais aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des Africains chefs d’entreprises et donc créateurs d’emplois pour les européens » s’est réjouit l’ancien Chef d’Etat du Bénin.
Cette nouvelle donne pour lui est une piste que les Africains doivent explorer. Tous les autres anciens chefs d’Etats, notamment Thabo Mbéki de l’Afrique du Sud et Pedro Pires du Cap Vert ont abordé dans le même sens que l’actuel maire de Cotonou : « l’Afrique peut encore croire à sa construction et son unité ».

mardi 4 décembre 2012

Le King Fadh Palace à l’allure d’une forteresse…


La mairie de Dakar et ses partenaires ont sorti les grands moyens, côté sécurité et ce pour accueillir les personnalités venues assister au 6ème sommet d’Africités. L’entrée de Hôtel devant  accueillir la cérémonie avait l’allure d’une forteresse, car sans badge, impossible de franchir la porte. A notre arrivée nous devions récupérer nos accréditations à l’intérieur du site, mais pas moyen. Car les gendarmes répètent à l’unisson, sans badge, vous ne pouvez pas entrer. "Mais je dois récupérer mon accréditation à l’intérieur", s’exclame un journaliste. "Monsieur je vous ai dit que ce sont les consignes reçues, sans badge, vous ne pouvez pas entrer", réplique l’un des gendarme. Tout étonné de la manière dont se passent les choses, nous sommes restés à l’écart, attendant notre responsable qui lui aussi ne pouvait pas récupérer nos accréditation à l’intérieur sans notre présence. Drôle d’organisation ! Nous n’avons pas regretté  cette attente, car nous avons été gratifié de la prestation de différentes communautés du Sénégal, une prestation riche en couleur des Peulhs, des Balantes, les lébous, les socés et autres…matière à écrire un papier. Finalement avec des invitations nous avons eu raison de la forteresse.

dimanche 25 novembre 2012

Africités- Dakar 2012...Les acteurs se préparent



Le maire de Dakar Khalifa Sall, hôte d'Africités 6 a donné les couleurs du sommet" Faire mieux que Marrakech". Le comité d'organisation et tous les acteurs sont à pieds d' oeuvre pour relever ce défis. C'est dans ce cadre que l'équipe de E-voir est allé à la rencontre de L'institut Panos Afrique de l'Ouest pour en savoir plus sur ses attentes de ce sommet auquel il compte participer. 


 Guindprod

mercredi 27 juin 2012

Formation Cesti-Usa online

jeudi 10 mai 2012

Macky Sall apporte son soutien à la famille Diaz

«Les blogueurs doivent avoir la même protection que les medias traditionnels» (Irina Bokova)

 Alors que les médias se tournent vers Internet, de plus en plus de journalistes en ligne, y compris des blogueurs, sont harcelés, attaqués et tués en raison de leur profession. Ceux-ci doivent recevoir la même protection que les professionnels des médias traditionnels.C'est le discours qu'a tenu Irina Bokova, directrice de l’UNESCO lors de la journée de la liberté de la presse le 3 mai dernier.

Au Sénégal avec l’essor des technologies de l’information et de la communication, l’espace médiatique sénégalais a connu une visibilité fulgurante sur le Web. Le nombre d'internautes a connu une croissance remarquable, passant de 7% à 15, 2 en mars 2012.

Ainsi la campagne électorale passée a propulsé  la presse en ligne mais aussi les médias sociaux : Facebook, Youtube, blogs et Tweeter pour le micro bloging. Mais la question qui revient est de savoir, quelle est la législation applicable en la matière. Car l'on constate beaucoup de dérives aussi bien dans la presse en ligne que sur les réseaux sociaux.

Selon L'UNESCO la liberté des médias est mise à rude épreuve partout dans le monde. L’année dernière, l'organisation internationale a condamné le meurtre de 62 journalistes tués à cause de leur profession. Ces journalistes ne doivent pas être oubliés et ces crimes ne devraient pas rester impunis. 

jeudi 19 avril 2012

40ème promo

dimanche 25 mars 2012

Live blogging, suivez la présidentielle en direct

mercredi 29 février 2012

Niasse et Tanor : les regrets d’une séparation

Les tendances actuelles placent Niasse en 4ième position et Tanor 5ième. Les deux leaders de Bennoo Siggil Sénegaal, sont allés aux élections en rang dispersés. Aujourd’hui au vu des résultats actuelles, on est tenté de se demander si cela n’ pas été un gâchis de partir à la présidentielle chacun de son côté. Le grand vainqueur de tout cette mésentente est Macky Sall qui s’en est bien tiré avec près de 27% des voix. Même si Niasse est dans une position de faiseur de roi, il aurait aimé être sur la plus haute marche du podium, parce qu’il joue la carte de sa dernière présidentielle. En politique, il est nécessaire de respecter les unions les alliances, car pour le deuxième tour encore on en revient à cette formule pour voir le rêve des opposants devenir réalité, celui de faire partir le vieux.

« Je me réjouis de mon score qui est satisfaisant »

La styliste politicienne, Diouma Diakhaté a dressé un bilan de sa participation à la présidentielle de 2012.Pour la dernière des candidats, la campagne électorale a été une expérience inoubliable car  en 21 jours elle a pu faire différentes localités du Sénégal. « J’ai visité pour le première fois des localités du Sénégal, c’est une expérience riche. Je suis très contente de ma participation à l’élection ».Diouma dit se réjouis de son score qui est  à son avis un bon résultat, et qu’elle ne s’y attendait pas. Au second tour « je vais inévitablement soutenir Macky. Je ne peux  pas combattre la candidature de Wade pour un troisième mandat et le soutenir au second tour.je ne vais pas me dédire » précise Diouma Diakhaté, la candidate des chômeurs.

samedi 25 février 2012

Les Etats-Unis intensifient la pression sur Wade avec le MCA

L’environnement politique du pays de la teranga et son instabilité actuelle inquiète. Aujourd’hui des nuages planent sur le Millénium Challenge Account quand à son financement. Le pays risque de perdre cet accord avec le pays d’Obama. Car les gestionnaires du projet à Washington s’interrogent sur l’attitude des autorités sénégalaises quant à la gestion de la situation politique. La tension politique liée à la candidature de Me Wade, les doutes quant à la tenue d’un processus électoral transparent  ainsi que les mesures qui font une entorse à la gestion économique en seraient la cause. Les responsables de MCA ont l’impression que le Sénégal est entrain de renier ses engagements au risque de perdre 270 milliards de subvention gratuite  destinée à la réalisation d’infrastructures routières et des projets agricoles au Nord et au Sud du pays.

Wade atterrit à l’aéroport Blaise Diagne, toujours en chantier

La Pointe de Sarène, l’avion présidentiel a atterrit hier au autour de 12 heures, sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne de Diass. Comme ça si les sénégalais élisent un nouveau président il n’aura pas l’insigne honneur d’y atterrir le premier. Le gorgui à bord de son joujou, la Pointe de Sarène a  amorcé sa décente sur dans un aéroport où la tour de contrôle n’est pas encore fonctionnel, donc c’était un pilotage à vue. Cette visite n’était pas sans risque vue que toutes les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour cette visite, qui s’inscrivait dans le cadre de la présentation de la décoration intérieure à Wade. Devant des milliers de personnes venus voir le candidat sortant poser les pieds sur le sol de son immense projet, Wade a profité  pour annoncer que les travaux prendront fin dans 4 mois et d’ici fin 2012, ce joyau sera opérationnel.

« Wade est disposé à dialoguer avec l’opposition »Cardinal Adrien Sarr

La situation politique du pays ne laisse personne indifférent, les politiques n’ont pas le choix car ils y sont mêlés, la population aussi s’active pour une alternance, les leaders religieux apportent leur point de vue.  Dans ce mois de pénitence pour la communauté Catholique du monde entier, ceux du Sénégal ne sont resté en marge du carême.. Selon le Cardinal Adrien Sarr, le président sortant est disposé à aller au dialogue avec l’opposition. « Après avoir longuement priés et mûrement réfléchis, nous évêques du Sénégal avons eu une audience avec le chef de l’Etat pour exposer la situation d’urgence et la nécessité de trouver les voies de sortie. Il nous a dit savoir qu’il est disposé à un dialogue avec l’opposition », a soutenu le leader religieux. Le chef de l’Eglise Catholique a ainsi demandé à l’opposition de s’atteler à faire face à cette situation pour rechercher ensemble les options politiques majeures de sortie de crise.

Biagui appelle à voter Niasse pour « sauver la République »

Dans un communiqué dont le quotidien Enquête dit avoir reçu une copie, le secrétaire général du MFDC, Jean-Marie François Biagui s’est adressé à la fois aux casamançais et aux compatriotes sénégalais pour les inviter à choisir le candidat Niasse. Il rappelle que l’accession de Wade à la magistrature suprême avait suscité beaucoup de rêves légitimes, parmi lesquels la restauration de la paix  définitive sinon durable en Casamance. « Son régime s’est avéré un malheur pour le pays, une menace permanente contre les institutions, la démocratie et la paix. Wade a montré qu’il n’est pas digne de  la confiance te l’espoir qu’on a placé en lui »affirme le leader du Mouvement des forces démocratique de Casamance. Avant d’ajouter qu’aujourd’hui, le pays a besoin plus que jamais d’un homme au-dessus de tout soupçon quant à sa volonté réelle et ces capacités avérées

Cheikh Tidiane Gadio met en garde les candidats qui « dealent » avec Wade

Hier lors de son meeting de clôture de la campagne électorale Cheikh Tidiane Gadio a mis en garde les leaders de l’opposition qui vont en catimini rencontrer le président sortant Me Wade pour fomenter des coups. « Les dealers de l’opposition doivent tenir un langage de vérité au peuple, ceux qui sont allés négocier et préparent  des plans, le peuple les connait et qu’ils sachent qu’ils seront démasqués» lance l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise. Le candidat demande à se partisans de considérer comme des bulletins blancs, ceux à l’effigie de Wade, ce qui signifie que le combat contre la candidature du pape du Sopi continue. Au bout de 20  jours de campagne Cheikh Tidiane Gadio se dit satisfait de son bilan.

« Je n’ai pas parlé de report avec lui » Macky Sall

Dans son planning de route, hier Macky Sall, leader de la coalition Macky2012 a rencontré l’émissaire de l’union Africaine, Obasandjo. A sa sortie, le candidat à la présidentielle a confié qu’ils n’ont pas évoqué la question de report des élections dans leur entretien. Selon Macky Sall, si le président sortant n’avait pas cherché vaille que vaille un troisième mandat, on n’en serait pas là, et malgré la perte en vies humaines et toute cette violence, on peut toujours avoir confiance aux  sénégalais quant à l’issu de cette élection. « Si le président Wade dit qu’il a gagné et que le processus dit le contraire, je vais installer un gouvernement parallèle. S’il se déclare vainqueur, nous l’accepterons pas »précise l’ancien premier ministre.

« Certains joueurs ont usé de magie noire pour se détruire mutuellement » Goran Stevanovic

Après la coupe d’Afrique des Nations, c’est l’heure des bilans, Amara a payé les frais de son échec par une rupture de son contrat. Le coach ghanéen lui justifie  son échec par la magie noire. Le sélectionneur serbe Goran Stevanovic accuse certains joueurs  d’avoir recouru à des pratiques de sorcellerie dans les dissensions au sein de l’équipe lors de la Can et ce dans un rapport révélé par la BBC. Dans ce rapport remis à la fédération ghanéenne de football l’entraineur révèle de profondes divisions au sein des Blacks stars qui comptaient parmi les favoris de la compétition. Ces révélations n’ont pas surpris l’ex international Sarfo Gyami, membre de l’équipe du Ghana finaliste de la Coupe d’Afrique au Sénégal en 1992. « Cela a toujours existé mais les joueurs l’utilisaient pour se protéger  ou pour attirer la chance, je n’ai jamais entendu que les joueurs en usaient contre leur coéquipiers » affirme l’ancien international. Les accusations de Goran Stevanovic n’augurent guère d’un renouvellement de son contrat, actuellement à l’étude à la fédération.

Que prépare Macky Sall ?

Hier le  document distribué à la presse et intitulé « Pourquoi Macky a quitté le M23 » et qui fait le tour de Dakar fait état d’un deal entre Wade et Macky. Selon le document l’accord repose sur deux scenarii. Le premier Abdoulaye Wade arrive en premier et Macky Deuxième au soir du 26 février. Dans ce cas Wade ne fera pas plus de trois ans à la tête du pays, c'est-à-dire il se retirera en 2015, et il facilitera l’élection  de Macky la même année. Le deuxième cas c’est où le leader de l’APR arrive premier, à charge a Macky d’assurer les arrières du gorgui conformément au deal. Le même document fait mention du financement de la moitié du budget e campagne de Macky qui s’élèverait à 7 milliards par Wade. Information qui a été démentie par les partisans de la coalition Macky 2012 sur les antennes de la RFM.

jeudi 23 février 2012

Macky, Niasse, Tanor, et Gadio font du « wax waxeet »

Au début de la campagne, réunis au sein du M23, ils avaient tous pris l’engagement de faire partir Wade. Et cet engagement a été scellé le 2 février dernier, quelques jours seulement avant la campagne à la présidentielle et ce par une déclaration rendue publique. L’objectif principal était de rester uni, organiser des activités de mobilisation et de lutte jusqu'à retrait de la candidature de Wade. Lors du meeting d’ouverture cette solidarité était visible sur le visage des candidats du mouvement des forces vives du 23 juin, du moins  c’est l’impression qu’ils ont donné. Force est de constater depuis un moment l’absence de certains, d’abord Macky, ensuite Niasse, et les autres ont suivi. A chaque rassemblement on constate que la présence de trois leaders à la présidentielle : Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, et Idrissa Seck sans oublier le leader de Fekke ma ci boole, Youssour Ndour dont la candidature a été invalidée par le Conseil Constitutionnel.

Des parents accusent le M23 de pousser les jeunes à la mort

Chaque jour de manifestation fait son mort, et ce depuis la mort du jeune étudiant Mamadou Diop le 27 janvier passé. Le nombre de morts commence à inquiéter partout dans le pays et à travers le monde. Selon les propos rapportés par le journal Direct, des parents doutent de la stratégie du M23, et sont allé jusqu’à dire qu’ils utilisent les enfants des autres comme chair à canon, pendant que les leurs sont à l’extérieur du pays. Pour beaucoup de parents les leaders du  mouvement du 23 juin sont les seuls responsables de ce carnage. D’autres par contres voient cette situation comme le début de la révolution au Sénégal et cela ne peut se faire sans qu’il ait des martyrs.

La France préoccupée par la dégradation de la situation politique au Sénégal

A 72 heures de la présidentielle, le pays de Nicolas Sarkozy se dit inquiet par la dégradation de l’environnement politique du pays. C’est ce qu’a fait savoir la porte-parole adjoint du ministre des Affaires étrangères et européennes dans sa déclaration. Paris regrette l’action des forces de l’ordre qui fait de nombreux blessés et entrainent parfois la mort de certains manifestants. Dans le même temps la France réaffirme son attachement à la liberté d’expression et de manifestation comme le prévoit le code électoral. Par ailleurs elle demande que l’intégrité morale et physique  de tous les manifestants soit respectée. La diplomatie française profite pour présenter ces condoléances aux familles des victimes suite aux manifestations de ces derniers jours, aussi elle réitère son soutien aux blessés.

Le M23 vilipende Wade auprès d’Obasandjo

L’ancien président, présent sur la terre de  la Téranga depuis deux jours a commencé ces consultations, c’est dans cette optique qu’il a reçu le M23 hier. Alioune Tine et certains candidats se sont succédé à l’hôtel pour rencontrer l’émissaire de l’union Africaine et de la CEDEAO. Obasandjo est au Sénégal officiellement dans cadre une mission d’observation, mais certaines langues parlent plutôt d’une médiation politique. L’émissaire de l’UA à tour à tour reçu Niasse, Cheikh Tidiane Gadio, Idrissa Seck, Alioune Tine et Fadel Barro, tous animateurs du M23.Le leader de la coalition Benno à sa sortie dit avoir réaffirmé l’inconstitutionnalité de la candidature de Wade et les manœuvres opérées par le gouvernement pour empêcher les candidats de circuler librement dans le pays. Quand à Fadel Barro, leader de Y’en a marre, il dit avoir expliqué les aspirations du mouvement à l’observateur, la conviction et la détermination à aller vers un changement. Alioune Tine lui a fait le point de la situation et   a dénoncé vivement les tortures, l’usage des balles et des traitements inhumains infligés à certains candidats dont Cheikh Bamba Dièye et Ibrahima Fall.

« On va continuer la lutte »Idrissa Seck

Durant toute la campagne électorale, le candidat à la présidentielle Idrissa Seck s’est cantonné seulement à Dakar et n’a pas fait campagne comme Wade, Macky, Niasse  et autres. La place de l’indépendance est devenue depuis un moment sa « base » malgré l’interdiction de Ngom d’aller y manifester. Hier encore le président de la coalition Idy4président à braver l’interdit pour accéder à la place de l’indépendance. Mais il n’a pas pu pour cette fois, et le maire de Thiès remet ça à aujourd’hui. On est tenté de se poser la question à savoir si Idy a peur d’aller aux urnes comme l’a titré le journal Direct, mais selon lui c’est plutôt une stratégie qui paie. « Beaucoup de gens voulaient qu’on parte (lui et les autres candidats) à l’intérieur pour décliner notre programme. Mais notre position actuelle a attiré l’attention des Etats-Unis, de l’union Africaine et de l’Union européenne. On va continuer la lutte pour le respect de la démocratie et de la constitution », a lancé le président du Rewmi.

« Ce n’est pas en nœud papillon que l’on rentre au palais »Abdoulaye Wade

Dans cette période de campagne, le président de la République ne manque pas  un moment de tirer sur ses adversaires politiques. Hier c’était Macky Sall, l’apprenti politique et aujourd’hui c’est toute la classe de l’opposition. Il a taxé ses opposants de « mauvais opposants » et de « mauvais perdants », de gros paresseux qui n’ont pas voulu sortir de Dakar. Pour le candidat des Fal2012 ils ont transformé la place de l’Obélisque en studio de télévision où ils égrènent leurs reproches au gouvernement au lieu de parler de leur programme aux sénégalais. Avant lancer un appel en direction de la jeunesse  «  jeunesse du parti, je vous confie le vote, neutralisez et amenez en justice ceux qui tenterons de saboter le vote de dimanche prochain ».

Le kenkeliba de la RTS se dilue

En ce moment cette émission est l’une des émissions phare de la télévision nationale. Ce programme matinal qui berce le réveil de certains téléspectateurs de la télévision de Babacar Diagne connait en ce moment des troubles. Des remous causé par la vague de départ de certains membre l’équipe de l’émission D’abord cela a commencé par dégommage de Aboubacry Bâ, alors rédacteur en Chef  de la matinale et remplacé par Pape Mady Diop. Ce dernier depuis sa nomination fait face à des départs. Selon le journal l’Enquête, Hawa Seydou Diop, Amzatou Sèye Niasse et Oumy Ndour ont quitté le plateau de l’émission. Joint au téléphone par le quotidien, l’actuelle directrice de la télévision nationale fait savoir que personne n’est indispensable et que tout sera mis en œuvre pour mener à bien cette  émission comme cela a toujours été depuis le démarrage en Avril 2010.

mercredi 22 février 2012

« Je prie le bon Dieu pour qu’il nous débarrasse de Wade » Abraham Pipo Diop

La candidature de Me Wade ne laisse pas indifférent plus d’un sénégalais, politiciens, étudiants, et même les artistes musiciens s’inquiètent pour la situation politique du pays. Après la sortie de Baba Maal depuis la Mauritanie où l’artiste a appelé la classe politique au dialogue, c’est au tour d’Abraham Pipo Diop, depuis le Maroc où il est pour les besoin de son prochain album de se prononcer. Car l’homme garde un œil sur l’évolution de la situation au Sénégal. Plombé par la répression des manifestations  contre la candidature de Wade et meurtri le chanteur implore le ciel de douer de sagesse le pape du sopi pour qu’il quitte le pouvoir. Abraham Diop en veut aux autorités sénégalaises  surtout au président de la République pour le pourrissement du problème. Il se souvient encore 12 ans en arrière qu’il a lutté pour l’accession au pouvoir de Me Wade, et à l’arrivée c’est avec regret qu’il constate ce qui arrive au pays. « Je souhaite que le bon Dieu l’aide à aller dans le bon sens et surtout à prendre la bonne décision. Qu’il ait la sagesse et l’honnêteté de se retirer de la course à la présidentielle » demande Abraham Pipo Diop.

Vol inaugural de l’aéroport Blaise Diagne de Diass

Une bonne nouvelle depuis un bon moment pour le président de la République celle d’inaugurer son joyau de Diass. Il avait hâte de le faire et de monter à la face du monde et à ses détracteurs qu’un de ses plus beau rêve est afin réalisé. C’est demain à 11 heures GMT que le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne va sentir le poids de l’atterrissage de l’avion présidentiel. Déjà toutes les mesures sont prises pour garantir un atterrissage parfait. Cet aéroport est l’un des plus grands projets de Wade, entamés dans le mandat en cours et a couté 300 milliards, la construction a été confiée  au groupe saoudien Bin Laden.

Me El Hadj Diouf Charge Cheikh Bamba Dièye

Depuis un moment on ne voit plus que le maire de Saint-Louis, candidat à la présidentielle et Ibrahima Fall,  lui aussi candidat. Ces deux présidentiables par leur courage et leur détermination bousculent les forces de l’ordre contre vent et marrée de  à la place de l’indépendance pour réclamer le départ de Wade. Cette situation n’est pas fait pour plaire à certaines personnes, parmi lesquelles notre avocat du peuple, Me El Hadj Diouf. Pour lui, les manifestations à la place de l’indépendance n’appartiennent pas à Cheikh Bamba Dièye. La presse suit le député maire de la vieille ville comme s’il était le chef de la riposte. « Il ne faut pas qu’il prenne des engagements à lui seul, nous sommes en campagne électorale, il y des gens qui ne peuvent pas battre campagne parce qu’ils n’ont pas d’électorat. Ils sont obligés de venir à la place de l’indépendance tous les jours, Niasse à la plus grande coalition et il est obligé de battre campagne », souligne l’avocat politicien. Mais au fond, qu’a fait Cheikh Bamba Dièye de mal ? De quoi Me Diouf a-t-il peur ?

Une fois de plus la France demande la liberté de s’exprimer

Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé signe et persiste, qu’il faut que les manifestants puissent manifester librement sans être réprimés.Interpellé sur la question du Sénégal dans le grand journal de Canal plus, le chef de la diplomatie française n’a pas voulu s’attarder sur la question parce que la France avait déjà dit ce qu’elle pensait au régime en place. Pour lui le Sénégal à une tradition démocratique et  Paris souhaiterais qu’il y ait des élections libres et transparentes. « J’ai aussi ajouté que à un moment qu’il faudrait que la relève  des générations se fasse et c’est au sénégalais d’en décider. Nous appelons à une cessation des violences, il faut que les manifestants s’expriment librement» soutien Juppé. On se rappelle que le ministre Madické Niang avait fait une sortie pour dire n’avoir reçu aucune position officielle de la part d’une puissance étrangère, mais les propos de Alain Juppé sont claires.

Wade prêt à négocier son départ

Face aux pressions internationales, et face au nombre de mort qui ne fait que s’accroitre de jour en jour, la position du Pape du Sopi ne peut que se relâcher. Hier le  maire de Fann, Amitié et Point,  Malick Diop annonçait dans une dépêche de l’APS que le président que le mouvement de forces vives de la nation M23 croyait au départ de Wade. Aujourd’hui l’observateur dans son édition du jour rapporte de source diplomatique que le gorgui serait en voie de négocier son départ. Selon la même source, le président aurait dit à Washington, Londres et Paris qu’il était ouvert au dialogue. Une affirmation qui vient en parfaite contradiction avec les propos du camp présidentielle, celui de Serigne Mabacké Ndiaye,  de Ousmane Ngom et autres, des gens qui veulent le dialogue n’agissent pas ainsi. Qu’en est-il vraiment, nous ne saurions en dire plus, seul le temps nous le dira.

La mission de l’union Européenne renvoie Ousmane Ngom au code électoral

La Mission des Observateurs électorale de l’Union Européenne déplore les morts dans les différentes manifestations depuis le 27 janvier. Elle a fait part de sa préoccupation  quant à l’interdiction de manifester décréter par le ministre Ngom, ministre de l’intérieur. Selon le  journal l’enquête, Thijs Berman et son équipe rappelle que le droit de manifester est reconnu par l’article 61 du code électoral. Elle appelé l’arrêt des violences et au respect du caractère pacifique que devait revêtir tout débat démocratique. Pour la mission c’est le seul moyen pour permettre aux électeurs et électrices sénégalais d’exercer leur droit de vote en toute sérénité le 26 prochain.

Insolite : la grosse boude du jour : un chef appelle ses pairs à réélire Abdoul Diouf au meeting de Wade

Qu’est-ce qu’on n’entendrait pas dans cette campagne électorale, chaque jour qui passe nous entendons ou voyons quelque chose de nouveau. Et cette fois c’est pendant le meeting du gorgui à Diourbel où Bernard Sène il s’appelle avait appelé ses pairs à voter pour Abdoul Diouf. « J’invite mes pairs chefs de villages à travailler pour la réélection du président  Abdoul Diouf au soir du 26 février prochain » à laisser entendre Bernard Sène et l’orateur n’est pas revenu pour réparer sa faute. Or on se rappelle  que le même chef  et ses pairs reçu par Wade pour leur promettre un salaire, le 15 juillet dernier s’était  engagé lui et ses pairs pour la réélection du pape du Sopi. Imaginer la colère du vieux.

Le Pds casque 63 millions pour acquérir le vote de la banlieue

A deux jours de la  fin de à la campagne électorale et jour de retour de Me Wade à Dakar, le parti démocratique sort l’artillerie lourde pour la banlieue. Le budget dégagé pour recevoir à Pikine et Guédiawaye la caravane du président est estimé à 63 millions. Le quotidien Enquête annonce que tous les leaders libéraux de la banlieue se sont partagé l’argent à l’exception d’Aminata Lô. Hier déjà un rassemblement libéral avait été dispersé par des jeunes de Yembeul Sud et ces  derniers ont même voulu incendier la maison familiale de Bara Gaye, secrétaire général des jeunesses travaillistes libérales (UJTL),  mais aussi la permanence du parti démocratique sénégalais. 

mardi 21 février 2012

La France demande la libération des manifestants arrêtés

Par la voix du Quai D’Orsay, la France déplore la mort  des manifestants  lors des sorties des différentes  sorties de l’opposition. Elle demande la libération de ceux qui ont été arrêtés dans les rues de Dakar lors des manifestations contre la candidature d’Abdoulaye Wade. Le pays de Sarkozy exprime sa vive inquiétude  en raison de la montée des tensions ces derniers jours au Sénégal, c’est ce qu’a déclaré Vincent Floreani, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères lors d’un point de presse. Floreani rappelle l’attachement de son pays à la liberté d’expression et de manifestation  et appelle à la libération des personnes arrêtés ces derniers jours-ci.

Baba Maal appelle au dialogue

Le célèbre chanteur sénégalais Baba Maal en visite humanitaire en Mauritanie se dit inquiet pour la situation que vit son pays. Pour l’artiste musicien il est difficile de voir son pays vive une situation pareil. « Je souffre de voir des jeunes qui ont peur pour leur avenir, qui se posent des questions pour leur sort. Il faut les écouter, essayer de les comprendre et répondre à leurs inquiétudes »a laissé entendre Baba Maal lors d’une conférence organisé par Oxfam à Nouakchott. Il conseille aux politiques de prendre une pause, de s’assoir et de discuter pour trouver une solution aux problèmes du pays, particulièrement des jeunes.

« Ce sont des propos d’un ministre irresponsable »Idrissa Seck

Comme à son habitude, Sérigne Mbacké Ndiaye fait sa traditionnelle sortie les lendemains de tension pour essayer de donner la version officielle. Et cette sortie ne se fait pas frustrer plus d’une personne. Le maire de Thiès, et candidat à la présidentielle dans la mise en œuvre de sa stratégie  de retrait de la candidature de Wade avec ses camarade du M23, a fait un arrêt sur les propos du ministre-conseiller qu’il qualifie d’ « irresponsable ».Le leader de la coalition Idy4président, indirectement visé par l’accusation de Sérigne Mbacké Diagne sur la gestion de milices et l’accusant de vouloir déstabiliser la paix. Idy  a apporté un démenti. Pour lui la seule menace à la paix et à la stabilité du pays c’est la candidature de Wade. « J’assume le combat de la constitution et je le fais pacifiquement, je ne lâcherai pas de combattre jusqu’à ce que Wade retire sa candidature » soutient le président du Rewmi.

« Le Sénégal c’est ni l’Egypte, ni la Libye » Pape Diop

Après le meeting avorté  du samedi dernier à la médina des Forces alliées 2012 à laquelle devait prendre part le président du Sénat,  les libéraux de Dakar ont organisé un autre meeting  hier. Et ce sous la présidence de Pape Diop, une manifestation en grande pompe qui s’est tenu à la biscuiterie dans le quartier de Ben Tally. Au meeting ce qui captait l’attention était l’important dispositif sécuritaire assuré par des jeunes vêtus de T-shirts portant la mention «  sécurité ».Le seul mot d’ordre est la réélection de Wade au premier tour. A sa prise de parole, le président du Sénat et partisan de Me Wade a fustigé l’opposition qu’il a traité de machine qui veut mettre le pays a feu, avant d’ajouter que le Sénégal n’est pas comparable à l’Egypte ou à la Libye. « Ces gens-là ne veulent pas  aller aux élections, car ils ne sont jamais sortis de Dakar depuis le début de la campagne. Ce qu’il veulent c’est de ternir notre image », affirme Pape Diop.

« J’ai créé cette ville, je ne vais pas la laisser entre les mains d’un apprenti politicien » Wade à Macky Sall

Toujours dans en campagne à l’intérieur du pays, le candidat des FAL2012, Me Abdoulaye Wade était hier à Fatick le fief de Macky Sall. Le gorgui est arrivé dans la ville au environ de 14 h hors il y était attend depuis 11 h. Dans son speech Me Wade traite Macky d’apprenti politicien et avoue son attachement à la ville de Fatick. « J’aime tellement la ville de Fatick que je ne vais pas la laisser entre les mains d’un apprenti qui a appris à l’université du parti démocratique sénégalais, mais qui n’ pas assimilé la politique. Je ne vais pas lui confier Fatick », s’exclame le président sortant et candidat du Pds. Avant d’ajouter que Fatick est un gros village et que lui en a fait une ville. Comme à son habitude, il  termine par des promesses, l’une d’entre elles est de permettre à la région de pratiquer son agriculture en toute sérénité, en leur promettant de les faire bénéficier de la mission d’expertise qu’il a envoyé en Inde pour apprendre la technique de désalinisation des terres.

lundi 20 février 2012

Obasanjo pour répéter à Wade la leçon qu’il lui avait apprise

L’Union africaine a décidé de déployer une mission d'observation au Sénégal dans le cadre de l’élection présidentielle qui aura lieu le 26 février. Cette mission est conduite par M. Olusegun Obasanjo. La décision d’envoyer l’ancien président du Nigéria a été prise conjointement par la Cedeao avec l’Union africaine (Ua). Décision prise lors de la clôture de la 40e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la région qui s’est tenu à Abuja au Nigéria. La mission de l’Union Africaine, est composée de parlementaires panafricains, de responsables de Commissions électorales nationales indépendantes (Ceni), de membres du Comité des représentants permanents (Corep) auprès de l’Ua, de représentants des organisations de défense des droits de l’Homme ainsi que de la société civile africaine. ‘Cette mission se déroulera conformément aux dispositions pertinentes de la Déclaration de Durban sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique, adoptée en juillet 2002, par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l’Union africaine’. L’histoire ne ment pas, ironie de l’histoire, à la fin de son deuxième mandat, c’est Me Wade qui était parti convaincre Obasanjo de ne pas en briguer un troisième.

« Wade n’a fait que nous donner des grenades lacrymogènes et des matraques »Un inspecteur de police

Depuis la mi-janvier, les forces de l’ordre n’ont plus de repos, puisse que chaque jour ils sont en maintient d’ordre, soit pour dissuader ou pour réprimer. Le dernier acte est celui qui a été le plus usité ces dernières semaines, des nombres incalculables de lacrymogènes ont été utilisé et ce qui est un manque à gagner pour le trésor public, mais là n’est pas le problème, les acteurs de cette répression commencent par exprimer leur mécontentement. Selon un inspecteur, de la police, interrogé par le l’Enquête,  les policiers ne sont pas contents de Wade, car tout ce qu’il  fait  pour les policiers c’est de leur donner des grenades lacrymogènes et des matraques. Et cet inspecteur de police ne s’en est pas arrêté là, pour lui, il ne sert à rien de voter si nos voix seront détournées au profit de Wade, lâche le paramilitaire à propos du vote des militaires et paramilitaires.

Insolite : Le vigile de la permanence du Pds de Kaolack imite le chien pour repousser les manifestants

Qu’est-ce  qu’un homme ne fera pas pour conserver son travail ? Hier, pendant que dans plusieurs villes du Sénégal, les manifestants étaient déterminés et brulaient tout sur leur passage, le vigile de la permanence du Pds de Kaolack a usé de ruse. Ce gardien a mimé le cri du chien pour repousser les manifestants qui ont reculé en attendant les cris. La méthode  a marché une première fois, mais la détermination des jeunes  à mettre le feu à la bâtisse   a pris le dessus sur l’esprit d’ingéniosité du vigile. Pour ne pas être une des victimes, le chien pardon le vigile a pris la poudre d’escampette.

« Je suis avec le président Wade et je compte aller jusqu’au bout »Abdoulaye Baldé

Le ministre Abdoulaye Baldé et non moins le maire de la ville de Ziguinchor tient à préciser et faire taire les rumeurs à son encontre. La semaine dernière, il avait été rapporté que Baldé avait rejoint Macky Sall, après appel de ce dernier de marcher pour lui pendant qu’il est encore temps. Le ministre de Wade, dans l’édition du jour de Tribune tient renouveler son attachement à Wade et au combat entamé avec lui. « Macky résidait dans le même hôtel que ma délégation ministérielle, et je suis allé lui rendre une visite de courtoisie pour lui souhaiter la bienvenue à Ziguinchor », précise le maire de la ville. Avant d’ajouter que malgré l’appel du leader de l’APR à rejoindre son camp, lui a décidé  de continuer le combat entamé avec Me Wade depuis 2005 et à aller jusqu’au bout.

« Je suis pour statut particulier pour la Casamance » Omar Hassimou Dia

La plupart des candidats   la course à la présidentielle cherche à utiliser la situation de la Casamance pour assoir leur crédibilité et déployer un programme de résolution de la crise. Pour le candidat à la présidentielle la paix ne doit pas être l’ordre du jour mais il faut plutôt négocier le statut de la Casamance. Du moins c’est ce qui a annoncé Dia  face à la presse ce samedi à Ziguinchor. Il a proposé des retrouvailles autour d’une table pour négocier le contenu de ce statut qui permettra aux populations de donner leur avis sur les décisions importantes notamment celle sur le plan économique, social et culturel concernant leur région. « Abdoul Diouf et Abdoulaye Wade ont tout essayé avec la même méthode et ça n’a pas marché, c’est pourquoi il faut essayer une autre voie »affirme Omar Hassimou Dia.

vendredi 17 février 2012

Wade, une préoccupation américaine

Ces derniers jours tous les regards en Afrique sont tournés vers le Mali et le Sénégal, à cause de l’abondance de l’actualité dans ces pays. Mais le Sénégal ravi la vedette car son cas préoccupe tout le monde. Depuis l’annonce de briguer un autre mandat, Wade fait l’objet de dissuasion de la part de beaucoup de pays. A ces fortes pressions des puissances étrangères, particulièrement celles des Etats-Unis vient s’ajouter des études de cas sur le Sénégal à 10 jours de la présidentielle. Ce vendredi, un des think-tanks les plus réputés du pays d’Obama organise un panel sur l’élection présidentielle au Sénégal. Cette réflexion aura lieu à Brookings Institut basé Washington DC. Parmi les panelistes, le professeur Mamadou Diouf, professeur à Columbia University.  Après cette rencontre dans l’après-midi, le département d’Etat aussi organise une table ronde, à laquelle sont conviés bon nombre d’analystes. La candidature du pape du Sopi est vraiment un thème qui passionne  au point d’en faire un cas d’étude.

Perdiem du Candidat Wade, Enquête réfute l’information de Walf Grand Place

Hier, dans son édition du jour le quotidien Walf  Grand place faisait mention du perdiem que touche par jour, les journalistes qui couvrent les activités politiques des Fal2012 durant cette période de campagne électorale. Selon Walf, hormis le journaliste de la Radio Futur Media, tous les journalistes des organes de presse du Sénégal reçoivent 60 000 francs par jour. Le journal Enquête tient à préciser qu’aucun de ces journalistes n’a été affecté au candidat Abdoulaye Wade. Mais qu’il utilise plutôt une formule de rotation pour la couverture des activités de la campagne, cette formule a été  initié par le journal pour éviter les familiarités avec un candidat, ce  qui peut être préjudiciables à un traitement professionnel de l’information. Selon le quotidien, aucun de leurs journalistes n’a reçu de perdiem de la part de Wade.

Cheikh Bamba Dièye, très remonté contre les candidats de l’opposition

Le leader du FSD/BJ, Cheikh Bamba Dièye n’a pas été tendre avec les candidats de l’opposition, hier à Guédiawaye. Selon lui au moment où des jeunes qui ne sont même pas militants de partis politiques, affrontent les forces de l’ordre à mains nus pour le respect de la constitution, les candidats de l’opposition envahissent l’intérieur pour battre campagne. Le député  Maire de Saint-Louis a profité du passage de sa caravane dans la banlieue de Dakar pour cracher ses vérités à ses camarades politiques unis au sein du M23, pour faire partir Wade. Le candidat à la présidentielle affirme  qu’il y’a une vraie prise de conscience de la part des jeunes du Sénégal, qui réfutent toute forme de dictature rampante et de méprise des droits de l’homme. Avant d’ajouter que cette attitude des jeunes doit être une bonne leçon de citoyenneté, de vertu et d’engagement pour les hommes politiques.

Les Saltigués connaissent le futur président…

Durant la séance de « Payya » ou voyance en  langue Sérère, les Saltigués prédisent l’avenir politique du Sénégal. D’habitude ils analysent et prédisent l’avenir des situations que traverse le pays,  Mais cette fois ci les prédicateurs traditionnels Sérères ont prédit pour les prochaines joutes électorales beaucoup de sang, et que l’élection se tiendra en deux tours. Durant 5 heures d’horloge, les devins se penchent sur le cas que vit notre pays. D’après ces prêtes sont au nombre de 40, ils connaissent le futur candidat mais ne le rendront pas public. Aujourd’hui disent-ils, ils sont arrivés à relever le mauvais sort. Certes beaucoup de sang coulera, mais ils sont parvenus à stabiliser les choses et à conjurer les mauvais esprits.

Les curieuses « vérités » de Ousmane Ngom

Aux dires et à l’interprétation  des uns et des autres pour les mêmes faits, on les croirait entendre parler d’une situation autre que celle que l’on connait. Le ministre de l’intérieur, le très contesté Ousmane Ngom n’en a pas fini avec des révélations dont lui seul en connait les sources. Selon le journal l’Observateur, face aux nombreux actes de violences qui minent la période de la campagne électorale, le ministre de l’intérieur devant la presse hier, sort ses « vérités », plutôt des drôles de vérité. Quand Ousmane Ngom traite la mort de l’étudiant d’un accident de circulation et qu’à Thiès aucune petite fille n’a perdu son œil faisant fi des images  et des témoignages qui ont circulé dans la presse. Après avoir félicité les policiers pour leur sens du professionnalisme et leur sérénité, le premier « flic »du pays a déploré l’assassinat de l’auxiliaire de police Fodé Ndiaye, tout en soutenant que l’étudiant Mamadou Diop a été victime d’un accident de la circulation.

« Ceci n’est ni décent, ni pudique qu’un socialiste demande à diriger ce pays » Abdoulaye Wade

« Les socialistes se moquent du monde quand ils parlent de démocratie », décidément  Abdoulaye Wade, le candidat des Fal2012 ne s’en est  pas toujours remit de l’attaque contre son convoi à Nguéniène. Le président, candidat à sa propre succession en campagne à Nioro fustige toute la famille socialiste y compris le candidat Ousmane Tanor Dieng. Pour Wade, après 40 ans de gabegie financière, c’est un manque de pudeur de la part des socialiste que de demander  aux sénégalais la magistrature suprême. « Le parti socialiste doit demander pardon au Sénégal, et je vais emprunter une citation à Léopold Sedar Senghor, qui dit qu’on ne confie pas une construction aux démolisseurs et pour moi le démolisseur c’est le Ps », affirme le gorgui. Le président de la République n’a pas manqué louer ses prouesses depuis qu’il est à la tête du Sénégal.

jeudi 16 février 2012

«Je n’y suis absolument pour rien » Ousmane Tanor Dieng

Le candidat socialiste à la présidentielle, Ousmane Tanor Dieng dément les accusations de Wade contre sa personne. Ce suite à la violente attaque du cortège du candidat des Fal2012 Abdoulaye Wade à Nguéniène hier. Le candidat de Benno Ak Tanor se dit surpris  et ne pas être au courant que  le gorgui est même passé à Nguéniène et rejette les accusations de de Wade. Après les attaques le président avait traité Tanor de fasciste, et de non démocrate.  Cette journée a été éprouvante pour toute le classe politique sénégalaise, car au monument de l’indépendance aussi certains leaders, candidats à la présidentielle et des manifestants ont été victimes de lacrymogènes de la part des hommes de Arouna Sy, commissaire central de Dakar.

Avec ou sans permission le mouvement « Y’en a marre »passe la nuit à la place de l’obélisque

Pendant que la campagne électorale prend le virage et amorce sa montée, les positions se radicalisent au sein du M23 et de « Y’en a marre » car tous deux ayant le même objectif : faire partir Wade par tous le moyens. Après une première tentative avortée par le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom, Fadel Barro et ses amis promettent de passer une nuit à la place de l’obélisque, avec ou sans autorisation. «  Nous avons passé déposer une demande de manifester pour aujourd’hui, nous avons déposé des papiers en bon et due forme, il n’y pas de raison de nous refuser cette manifestation » a déclaré le rappeur Simon du mouvement. Ils sont décidés à organiser leur opération « Fanane » à la place de l’obélisque. Les jeunes du mouvement « Y’en a marre »qui prônent la non-violence, sont déterminés à user de toutes leurs forces pour contrer la candidature de Wade.

« Il ne faut pas qu’on retrouve le Wax Waxeet au sein du M23 »Ibrahima Fall

Cette locution Wolof est pour l’instant l’une des expressions les plus usitées du moment, « Wax Waxeet » dire et se dédire dixit Abdoulaye Wade. Ibrahima Fall, candidat à la présidentielle a utilisé cette expression pour demander à ses camarades du M23 de respecter la parole donnée.Dès le début de la campagne les opposants au sein du mouvement issu des forces vives de la nation, avaient décidé de faire front commun, et faire partir Wade. Aujourd’hui déjà on constate certaines défections de la part de certains candidats comme Macky Sall et Moustapha Niasse, candidat de Benno qui ont été les premiers à rendre le tablier pour aller battre campagne. L’ancien fonctionnaire des Nations Unies s’adressait ainsi à la de l’indépendance aux autres candidats, car ils ont brillé par leur absence à la convocation du mouvement. Pour le candidat de « Taxaw temm », sa coalition reste fidèle à l’engagement pris avec le M23, celle de de laisser de côté son programme et de mener un combat collectif pour le retrait de la candidature de Wade.

« Parler de la candidature de Wade, c’est lui donner du succès » Amsatou Sow Sidibé

Dans une interview qu’elle a accordé au quotidien l’Observateur, la candidate à la présidentielle parle de la campagne et de sa position face à la candidature de Wade. Selon elle, parler de la candidature de Wade, c’est lui donner du succès et elle ne veut pas y contribuer, car il y’a des priorités celle de dérouler son programme aux sénégalais. « Je ne cautionne pas sa candidature et Wade et tout le Sénégal le savent, mais cela ne m’empêche pas d’être sur le terrain »lance la candidate du mouvement Car/Lennen. A la question de savoir sa position avec le M23, Amsatou répond qu’elle est de cœur  avec le mouvement et elle en est l’une des membres fondateurs, mais elle est obligée d’être sur le terrain et c’est ce qu’elle fait.

Le SAES, plus décidé que jamais

La grève du Syndicat autonome des enseignants du Supérieur(Saes) continue de plus belle. Les collègues de Seydi Ababacar ont décidé de poursuivre leur lutte en décrétant 4 jours de grève qui prennent fin lundi prochain. Ces syndicalistes réclament des conditions de meilleures de vie et ne compte pas baisser les bras. Ababacar Ndiaye, secrétaire général national du Saes,  joint au téléphone par l’observateur accuse le Recteur et le ministre de tutelle de ne faire aucun effort pour changer la situation. Et il informe par la même occasion qu’une marche nationale sera organisée avec la collaboration des autres syndicats en grève les prochains jours si rien n’est fait pour changer la donne. A l’en croire le ministre Amadou Tidiane Bâ est responsable de tous les problèmes de l’enseignement supérieur.