samedi 17 décembre 2011

samedi 10 décembre 2011

lundi 10 octobre 2011

Où va notre monde



Que demande  un enfant sinon qu’une  bonne alimentation et une éducation sous un toit. L’enfant est le fruit de l’amour des parents et ceux-ci sont sensés le prendre en charge et  donner  un sens à sa vie. Mais quand l’enfant devient une manne financière pour des adultes c’est une atteinte à la morale et a toutes les normes qui régissent notre monde
Au nom de quoi doit-on exploiter des enfants ? On les appelle communément garibou au Mali et talibés ailleurs,  ces enfants crasseux que nous rencontrons  chaque jour soit à moto ou au volant de notre véhicule dans les carrefours des grandes artères de Bamako. Des gamins dont l’âge varie entre 3 ans et 15 ans qui doivent sillonner les rues toutes la journée en quémandant pour revenir le soir vers le maître avec une recette fixée par ce dernier ; sans quoi ils sont battus et le reliquat est à mettre au compte du jour suivant.
Des soi-disant « maîtres » qui doivent transmettre le savoir s’adonnent à des pratiques ignobles à la vue et au su de tous, mais qui ne sont inquiétés aucunement. Un  enfant qui nourrit un adulte et sa  famille ? Dans quel monde vivons-nous ?
Ces hommes sont-ils tombés sur la tête ou ont fait la classe avec Satan ?que d’interrogations me viennent à l’esprit, le cas de Demba un petit garibou m’a poussé a posé cette réflexion pour que nous essayons de donner un sens à notre vie en aidant ces innocents à avoir une vie d’enfant.
Une station à essence lui sert de lieu de travail,  ce jeune de 12 ans doit rentrer  chaque soir avec 750 francs que son oncle s’empresse de récupérer. Ce qui  choquant dans cette histoire est que cet enfant marche à l’aide d’une canne conséquence d’une plaie béante et puante sur son pied qu’il traine depuis près d’une année. Imaginer le calvaire au quotidien de ce gamin.
Aujourd’hui, Demba a fait la rencontre d’un étudiant en médecine qui s’est donné pour défit de prendre charge ses soins, antibiotiques, pansements et autres. Un acte simple et combien salutaire pour  Demba qui a trouvé le sommeil qu’il avait perdu.
Combien d’enfant comme lui ont besoin de ce geste simple de notre part, c’est bien beau de parler politique et développement, bien beau de parler d’élection mais diriger qui ?
Le développement qui ne prend pas en compte le bien-être  et l’épanouissement de l’individu est-il un développement crédible ?
Une société ou la punition est vu comme un acte  de division sociale, peut-elle avancée ? Et bien chez moi au Mali on ne punit presque jamais ces personnes qui agissent de la sorte,  au nom des valeurs sociales  qui font une mauvaise  interprétation de notre part. Pour avoir un équilibre chacun doit être à sa place, pourquoi mettre des brebis avec des loups…
Aidons ces enfants à retrouver une vraie vie d’enfant.



                                                                         Guind'prod


mardi 1 mars 2011

lundi 28 février 2011

Boubacar Mandemory TOURE : LA « VOIX DU MANDE »



Photographe depuis plus de 35 ans, Mandemory n’est plus à présenter dans le milieu de la photographie. Ce féru de l’image continue toujours son combat celle de donner à l’Afrique son image réelle.

Fils de nigérian et d’une sénégalo-malienne, l’homme de par sa diversité culturelle n’a rien d’une « star » et pourtant il est, car ses travaux sont exposés et recherchés à travers la planète. Il fit toute son enfance au Sénégal, arrête les études en classe de Terminale pour entrer dans la vie active.
Après un bref passage dans le domaine de la communication dans une agence de publicité, il découvre en lui sa passion pour la photo.
Mandemory décide de tout quitter pour consacrer à cet art auquel il voue presque qu’un culte.
De la photographie de portrait, en passant par la mode et la publicité, aucun domaine de la photo n’a de secret pour cet artiste.
Une fois de plus il abandonne cette forme d’expression parce qu’il ne s’inscrivait pas dans cette démarche photographique ; notre artiste se lance dans le grand reportage et le photo journalisme ; en allant vers les populations pour toucher du doigt leurs problèmes et le traduire à travers les images. Ainsi du photographe urbain qu’il était, Mandemory voyage vers le pays profond, pas seulement au Sénégal mais un peu partout Afrique.
Malgré ses charges d’homme marié, ce père de famille de 5 enfants ne lâche pas prise, il sillonne l’Afrique à la recherche de l’image rare et essaie à sa façon d’expliquer la situation des peuples isolés et minoritaires.
Dans les années 1990, vu le délabrement et le manque d’organisation des photographes Sénégalais, l’homme entreprend avec d’autres confrères de créer « le premier mois de la photographie » de Dakar avec l’appui de l’institut français. Initiative qui est à la base de la « Rencontre africaine de la photographie » de Bamako qui se tient chaque année. Ce qui a été un coup de pousse à la situation des photographes sénégalais, voire africains.
Plusieurs fois distingué pour la qualité de ses travaux, Mandemory n’accorde pas d’importance aux prix mais aux changements que son œuvre peut apporter à la condition de vie des opprimés.
Parmi ses décorations on peut citer le prix Fuji awards de la photographie en catégorie photo magazine, l’une de ses photos classée parmi le top 10 des meilleurs images des Etats-Unis en 2006 et autres.
Il se définit lui-même comme étant un homme très rigoureux, toujours à la recherche du beau.
Soucieux de la relève dans le métier, il entreprit d’ouvrir un centre de formation en photographie à Guediewaye ; où il vit depuis plus de 40ans maintenant. Son emploi du temps très chargé ne lui permettait pas de jongler voyage et enseignement, donc il a été contraint de fermer. Neamoins il est très fier chaque fois qu’il rencontre des jeunes qui ont été le fruit de son centre.
Selon lui les photographes africains doivent prendre conscience de l’arme qu’ils ont de donner un sens aux images pour expliquer et exprimer les voix de l’Afrique. Et cette entreprise ne peut aller sans une collaboration entre les membres de la corporation.
« La photographie est un art à part entier et le photographe doit se conformer aux réalités du monde actuel en matières d’outils de travail », pour faire référence aux nouvelles technologies de la communication notamment le numérique et internet.
Ce qui frappe en voyant le photographe avec à la légère barbe blanche, c’est les appareils « high tech » qu’il utilise et manipule avec aisance : appareil photo numérique, ordinateur portable Mac Book Pro : meilleur dans le domaine du traitement de l’image, sans oublier les petites caméras cachées numériques etc…
A la question de savoir ce que la photographie apporte comme satisfaction, Mandemory répond qu’il doit tout à la photo car il a visité beaucoup de pays et s’est imprégné des cultures et réalités d’autres peuples sur le plan social, qu’il ne s’en sort pas mal au plan financier, et enfin sur plan professionnel, il a côtoyé pas mal de grandes institutions comme l’agence de la francophonie, la Pana et des grands quotidiens et magazines d’Europe mais aussi d’Afrique.

vendredi 25 février 2011

vendredi 11 février 2011

dimanche 9 janvier 2011

Centre culturel Douta Seck, pôle de la technologie

Profitant du festival Mondial des arts nègres Mondomix en partenariat avec le centre culturel Douta Seck expose sur l’histoire des musiques noires. Une exposition  à la fois technologique  et pleine d’éducation. Le DDB a recueilli les explications de Marc BENAÏCHE, président de Mondomix.