mardi 6 août 2013
samedi 3 août 2013
dimanche 28 juillet 2013
mardi 29 janvier 2013
lundi 14 janvier 2013
Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre malien, expert des questions stratégiques
« L'objectif final de cette opération des jihadistes, c'était de torpiller l'action internationale. Ils se sont dit qu'ils pouvaient anticiper sur les préparatifs que nous faisions, étendre leur emprise territoriale, détruire ou désorganiser les infrastrutures que nous avions à Sévaré qui a vocation à être la plateforme logistique de la future opération (de reconquête du Nord Mali) ».
Dans le nord du Mali, la zone de guerre s'élargit. Pour la première fois, dimanche, l'aviation française a frappé les jihadistes dans leur place forte de Gao. Jusqu'où peut aller la contre-offensive franco-malienne ?
Le Malien Soumeylou Boubèye Maïga est un expert des questions stratégiques. Il a été ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Aujourd'hui, il préside l'Observatoire sahélo-saharien de géopolitique. De Bamako, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Abdoulaye Baldé « solde » les comptes et mécomptes de Latif
Le
maire de Ziguinchor et ancien membre du Pd se décide enfin à parler de sa
gestion dans le cadre de l’organisation du sommet islamique de l’Anoci. Pour taire les polémiques et les
chiffres avancés par de nombreuses personnes, Abdoulaye Baldé a jugé nécessaire
de se prononcer sur la question. « 432 milliards de francs dont on parle
comme étant le montant injecté pour la tenue de ladite conférences ont
totalement faux » ainsi s’est défendu l’ancien ministre de Wade. Dans son
explication Abdoulaye Baldé a tenu a éclairé la lanterne des sénégalais sur la
mobilisation des fonds et leur utilisation détaillée. Mais l’existence d’un
solde de 28 milliards de Cfa et le décompte de Baldé contrastent d’avec le
contenu du livre publié par le journaliste d’investigation Abdoul Latif
Coulibaly qui avait révélé des chiffres effrayants. Pour le moment le maire de
Ziguinchor Abdoulaye Baldé dit n’avoir rien à se reprocher. « Je ne
transigerai jamais parce que je n’ai ni volé encore moins détourné des deniers
publics », informe Baldé.
Ahmed Khalifa Niasse : « Jamais je ne mettrai des bâtons dans les roues de Macky Sall »
La
traque des biens mal acquis, l’actualité du moment est au centre de tous les débats et toutes
les grandes interviews. Ahmed Khalifa Niasse s’est ouvert à Direct Info
pour donner son sentiment sur la question. Il a aussi abordé diverses questions
comme celle relative au régime de Macky
Sall, il dit être rassuré par la sincérité qu’affiche le président de la
république. Et le religieux d’ajouter que jamais il ne mettra des bâtons dans
les roues du successeur de Wade dont il a été le ministre, et que jamais il
laissera les gens saboter le travail de
ce dernier. Evoquant son éducation religieuse, Ahmed Khalifa
Niasse estime qu’il ne faut pas compter sur lui pour défendre les auteurs
des malversations. Il a aussi ajouté que si derrière ce vacarme rien ne sort,
les sénégalais ne pardonneront pas.
Pape Diop candidat à la Mairie de Dakar
Le
secrétaire général national de la Convergence Démocratique, Pape Diop affiche
son ambition de conquérir la maire de Khalifa Sall et décline les ambitions et
le programme de son parti politique. « Nous
ne comptons pas aller en coalition à ces
élections avec un quelconque parti car au Sénégal il y a plus de 200 partis
politique et la plupart n’ose pas se présenter devant les sénégalais. C’est
pourquoi la Convergence démocratique ira seule à ses élection pour peser son
poids », déclare le secrétaire général national. Selon ce dernier tant que
les sénégalais se mettront en coalition, il n’aura jamais de clarté dans le jeu
politique sénégalais. Ce sera la confusion,
et nous pour un besoin d’efficacité, pour un développement nous voulons
l’expérimenter çà travers les collectivités locales.
samedi 12 janvier 2013
jeudi 10 janvier 2013
mercredi 9 janvier 2013
Abdoulaye Baldé : « Cette pseudo immunité est déjà violée par votre procureur »
Le
maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé a mis sa menace à exécution, il a refusé de se présenter devant les
membres de la commission ad hoc. Et ce en dépit de la correspondance que lui
adressée le président de ladite commission Moustapha Diakhaté. Baldé compte
adopter cette même conduite demain aussi à l’occasion de la plénière. « Je
refuse de comparaître à cause des dérives répétées et d’une hypocrisie
politicienne qui n’honorent ni la république, ni l’Assemblée. Votre commission
est l’instrument d’une forfaiture que ma conscience de juriste m’interdit de
cautionner », soutient l’ancien cadre du Pds dans les colonnes de l’As quotidien.
Immolation de Cheikh Mbaye : Le silence du palais
Cheikh
Mbaye est le nom du jeune qui s’est immolé par le feu il y a de cela deux jours
devant la présidence de la République. Il a finalement succombé à ses blessures.
L’acte de ce sénégalais d’une trentaine
d’année suscite des interrogations tant dans sa famille que dans tout le pays.
Mais le plus intrigant dans toute cette histoire c’est le silence du palais,
jusqu’à la aucun communiqué, s’indigne l’As
quotidien. Car pour le journal il s’agit de la perte d’un citoyen et toute vie
humaine est sacrée…pourquoi alors ce silence bizarre de la part du pouvoir de
Macky Sall. Un petit communiqué aurait suffi à soulager la famille éplorée et
un acte fort de gouvernance aurait prouvé que le gouvernail est entre de bonnes
mains, conclut le journal.
Du nouveau dans l’affaire Habré
Ça
bouge du côté de la chancellerie concernant le procès de l’ancien dictateur
Tchadien Hissène Habré. Car après la modification de la carte judiciaire du
Sénégal pour permettre de le juger, la garde des sceaux Aminata Touré a procédé
à la nomination du contrôleur et de l’administrateur des chambres
extraordinaires africaines au sein des juridictions sénégalaises. Elle a porté
son choix sur Ciré Ali Ba, un magistrat chevronné
et au poste d’administrateur Mamadou Dia, administrateur civil principal.
Abdoul Aziz Sy « Al Amine » : C’est l’indiscipline qui est à la base de ces accidents
Pour
Serigne Abdoul Aziz Sy, les accidents meurtriers qui ont été notés dans les
grands évènements comme au Magal de Touba trouvent leur explication dans l’inexpérience
et la jeunesse des conducteurs. Et ce malgré la sensibilisation des autorités.
Il propose que pour le Gamou qui se profile à l’horizon, il faut plus de
fermeté. « C’est l’indiscipline qui est à la base de ces accidents.
On a pris toutes les dispositions à l’occasion du Magal, les autorités ont tout fait, mais les gosses
sont indisciplinés, il faut prendre des mesures contre les auteurs de tels
actes. Je me souviens qu’il a 4 ans, a Tivaouane, j’ai dit quiconque fera
tomber une voiture, on lui retirera son permis, ils ont tous arrêté. Il faut qu’on
les remette dans le droit chemin car ils ne respectent plus le code de la route »,
préconise Serigne Abdoul Aziz Sy à l’occasion des préparatifs du grand
rassemblement religieux.
« Je ne vais pas faire une année blanche, je vais lutter… »Modou Lô
Le
poulain de Luc Nicolaï qui se trouve dans les liens de la prison est impatient
de voir son mentor libre car le lutteur croit encore à la mise en liberté du
promoteur. « Je ne vais pas faire d’année blanche, je vais lutter, je n’ai
pas intérêt à rester une saison sans lutter », lance Modou Lô, or Luc
Nicolaï toujours en prison pourrait
perdre toute possibilité d’organiser le prochain combat de Rock Energie. Mais
comme ce dernier à décider de rester fidèle à son ami de promoteur jusqu’à
arriver à bout de souffle, attend toujours. Luc Nicolaï n’a qu’à souhaiter que ce
prochain rendez-vous devant le juge soit le bon s’il espère encore tenir Modou
Lô et lui organiser un combat.
Gaston Mbengue : « Je ne retiens personne »
Joint
au téléphone pour commenter la sortie d’Emeu Sène sur son ambition de signer
avec celui qui va lui proposer plus que ce que lui donne Gaston Mbengue, le
promoteur s’est contenté de dire qu’il ne retenait personne. « Je ne répondrai
plus à personne dans cette arène. Chacun n’a qu’à faire ce qu’il veut, Dieu va
lui donner un combat, je ne retiens personne. Je voulais Emeu/ Modou Lô, mais
pour le moment je n’arrive pas à le monter. Que j’ai donné ou pas d’avance sur
le cachet ne regarde personne. C’est confidentiel », lance Gaston Mbengue
dans Sunu Lamb.
mardi 8 janvier 2013
Le trésor à court de liquidité…
Le
maire de Dakar, Khalifa Sall est confronté à un problème, qui menace le fonctionnement de sa mairie, car les travailleurs de la ville de Dakar lèvent
le ton pour le non-paiement de salaires. Hormis Khalifa Sall, les maires des 19 communes d’arrondissement de
Dakar peinent à honorer leurs dettes auprès des fournisseurs, même pour payer
leur mandat ils doivent procéder à des gymnastiques inimaginables, nous relate As Quotidien repris par Leral. Selon le journal cela est dû à des tensions de
trésorerie que traverse le pays. Sur les raisons de problèmes de liquidités que
connait le trésor public, les maires interpellent les autorités qui évoquent
les changements du personnel intervenus dans certaines directions du ministère de
l’économie et des finances, en plus elles soutiennent que les inspecteurs
doivent procéder à la clôture des comptes avant d’engager les dépenses de l’année.
Fatigués de toujours entendre la même chanson, les maires se font leur religion
de la question : il se pose un problème de liquidités au niveau du trésor.
Moustapha Niasse recadre les libéraux
Le président de l’Assemblée nationale,
Moustapha Niasse après la polémique autour de l’article 74 soulevé par les
libéraux, a tenu à apporter des précisions.
Selon
les propos du leader de l’AFP, le ministre de la justice a envoyé deux lettres.
L’une a été envoyée le 26 décembre pendant que l’Assemblée nationale statuait
sur la motion de censure et une autre le 2 janvier 2013. La première lettre
concernait Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé et la seconde Me Ousmane Ngom. Et Niasse poursuit pour dire qu’ en matière d’information,
qu’il a fait circuler la lettre à tous les membres de la commission qui
voulaient en prendre connaissance. Et
par la suite Onze députés ont été désignés pour constituer la commission ad hoc
en vertu du règlement. « Jeudi à 16 heures, lorsque la commission
aura fini son travail, elle va venir à la deuxième plénière faire son rapport.
Et c’est sur ce rapport qu’interviendront cinq personnes : le président de
la commission ad hoc, le rapporteur, de ladite commission, le député concerné
ou son défenseur, le représentant du gouvernement et un député qui soit contre
la levée de l’immunité parlementaire », précise le président de l’Assemblée
nationale.
Levée d’immunité : Le pds brandit l’article 35 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
En
plus de la bataille de leadership, celle des textes aussi est d’actualité. Car
le parti de Me Wade ne compte pas se laisser vaincre facilement. Les libéraux ont
décelé une irrégularité dans la composition de la commission ad hoc. Ils
brandissent l’article 35 du règlement intérieur en son dernier alinéa. « Les
membres du bureau de l’Assemblée nationale ne peuvent faire partie des bureaux
des commissions ». Or Moustapha Diakhaté et Samba Diouldé Thiam sont membres
du bureau de l’Assemblée nationale. Car comme l’avait signifié Babacar Gaye à
la rencontre du parti le samedi dernier « Nourri à la serve de la
résistance, le Pds ne baissera pas les bras », le parti démocratique essai
de faire son mieux pour éviter le « pire ».
Des taupes au sein du Pds
Décidément
les années 2012 et début 2013 ne sont pas les années du parti de Me Wade, le
Pds. Car rien de ce qu’ils entreprennent ne leur réussi. Non seulement ils ne
sont plus aux affaires et la plupart des dirigeants sont impliqués dans des procédures
judiciaires qui suivent leur cours. Et
comme si cela ne suffisait pas, dans la livraison de l’Observateur du jour, le
journal fait mention de certaines taupes au sein des instances dirigeantes du
parti. La même source indique que depuis quelques jours, une méfiance est
perceptible entre les frères libéraux. On parle même de certains dirigeants qui
menacent de transhumer si leur honneur n’est pas lavé parce que leurs sont
cités parmi les taupes. Est-ce la vraie raison pour évoquer une transhumance,
ou bien ces personnes veulent comme Pape Diop et compagnie quitter la barque
dans cette période de dures épreuves ? Dans tous les cas le Parti démocratique gagnerait à
être uni, car ils auront besoin de toutes leurs forces pour affronter, pardon
surmonter toute cette épreuve.
Benno Bokk Yakaar : une coalition de coalitions
Le
groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar ne fonctionne pas comme une
coalition homogène ou compacte, c’est en réalité une coalition de coalitions au
sein de l’Assemblée Nationale nous décrit l’As Quotidien. Le journal en veut
pour preuve la composition des membres de la commission ad hoc, sur les 9
membres qui doivent revenir à la coalition BBY, la coalition Macky2012 a été
servie avec 6 membres, Rewmi est représenté par Thierno Bocoum, Benno Ak Tanor
par Cheikh Seck et Benno Siggil Senegaal par Ibrahima Sané.
Macky Sall rappelle à l’ordre Thierno Alassane Sall
Le
président de l’Alliance pour la République, Macky Sall n’a pas attendu que les
choses se compliquent pour rappeler à l’odre Thierno Alassane Sall et
compagnie. Et ce à propos du problème de débauche des rewmistes par l’APR à
Thiès. Selon le quotidien Tribune, Macky Sall est rentré sans une colère noire
lorsqu’il a eu échos des échauffourées entre rewmistes dont l’une des parties semble manipulée par
les responsables républicains dont les noms ont été cités dans la presse. Le
ministre des infrastructures, Thierno Alassane Sall aurait passé un mauvais
quart d’heure, Macky Sall lui a ordonné
à de ne plus violer les champs de son allié Idrissa Seck.
Débauchage de jeunes Rewmistes : Idrissa Seck prépare la riposte
Le président de Rewmi, Idrissa Seck, ne compte
pas laisser passer, avec le coup que lui ont joué les cadres de l’Alliance pour
le République (APR). En effet, comme en a fait la révélation la presse, deux proches
de l’Apr, Cheikh Kanté et Malick Mbaye, avaient organisé samedi dernier une rencontre des jeunes afin qu'ils se
fassent passer pour des démissionnaires de Rewmi en voie de rallier l'Apr. Les
jeunes Rewmistes au parfum de la machination avaient fait irruption au lieu de rendez-vous
et mis fin à la mascarade. Libération nous apprend que l'ancien Premier ministre,
Idrissa Seck, n'entend pas en rester là et tient à tirer cette affaire au
clair. Dans ce cadre, le secrétariat de Rewmi se réunira demain, mercredi pour
savoir quelle attitude adoptée.
lundi 7 janvier 2013
Affrontements entre l ' armée malienne et les combattants d'Ansar Dine
Sahara Media, l’agence de presse mauritanienne, citant son correspondant à Tombouctou, évoque le déclenchement, lundi après midi, d’affrontements entre Ansar Dine et l’armée malienne, non loin de la ville de Mopti.
Les autorités maliennes n'ont pas encore fait de déclarations affirmant ou infirmant l'existence de ces affrontements qui, si elles se confirment, constituent le premier acte de guerre entre les deux parties depuis la chute d'Amadou Toumani Touré en mars 2012.
Par contre, une source du mouvement islamiste a affirmé que l'armée et les jihadistes se sont affrontés à l'arme lourde à Kona, située à 30 kilomètres à l'est de Mopti. Elle ajoute que les combats n'ont pas fait de victimes dans les rangs des deux belligérants.
Notons que le mouvement Ansar Dine avait publié le 3 janvier 2013 un communiqué dans lequel il annonce avoir mis fin à la trêve qu'il observait depuis quelque temps dans le conflit qui l'oppose au pouvoir central à Bamako, accusant même ce dernier de ‘'manque de sincérité'' pour résoudre la crise qui secoue le pays.
De son côté, le président malien par intérim avait déclaré dans ses vœux à la nation que son gouvernement pourrait ne pas attendre l'intervention étrangère pour engager une action militaire en vue de reconquérir les régions tombées entre les mains des mouvements rebelles depuis le putsch du capitaine Sanogo.
Par contre, une source du mouvement islamiste a affirmé que l'armée et les jihadistes se sont affrontés à l'arme lourde à Kona, située à 30 kilomètres à l'est de Mopti. Elle ajoute que les combats n'ont pas fait de victimes dans les rangs des deux belligérants.
Notons que le mouvement Ansar Dine avait publié le 3 janvier 2013 un communiqué dans lequel il annonce avoir mis fin à la trêve qu'il observait depuis quelque temps dans le conflit qui l'oppose au pouvoir central à Bamako, accusant même ce dernier de ‘'manque de sincérité'' pour résoudre la crise qui secoue le pays.
De son côté, le président malien par intérim avait déclaré dans ses vœux à la nation que son gouvernement pourrait ne pas attendre l'intervention étrangère pour engager une action militaire en vue de reconquérir les régions tombées entre les mains des mouvements rebelles depuis le putsch du capitaine Sanogo.
Apanews
Cheick Modibo Diarra : Suspecté d’avoir détourné plus de 6 milliards FCFA destinés aux déplacés du Nord Mali
L’ancien Premier ministre de la transition malienne, Cheick Modibo Diarra est dans le collimateur de l’Etat depuis qu’il a été forcé à démissionner le 11 décembre 2012. Il est suspecté d’avoir détourné plus de 6 milliards de nos francs, destinés à aider les déplacés de la crise qui prévaut au Nord du Mali. En fait, ces fonds sont répartis en deux catégories. Le premier fonds, d’un montant de 3 milliards de FCFA, a été offert par le Royaume du Maroc tandis que le second d’un montant de 4 milliards 400 millions FCFA, est un don de l’Algérie. Ces deux fonds étaient logés dans le compte de la Primature à la Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) et l’ex-Premier ministre était le seul habilité à opérer des retraits. Malheureusement, cet argent n’a jamais servi le Mali puisque ni le Président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, ni le Capitaine Amadou Haya Sanogo, n’ont jamais été mis au courant de son existence par l’ancien Premier ministre. De sources bien informées, cet argent servait à financer le parti de Cheick Modibo Diarra, qui nourrissait une ambition présidentielle.
Il semble que le 11 décembre 2012, date à laquelle il a été contraint à démissionner de son poste, il ne restait plus dans le compte qu’un petit milliard de FCFA. Pire Cheick Modibo Diarra ne cessait de faire des retraits sur ledit compte. C’est ainsi que le 17 décembre 2012, il a fait retirer 212 millions de FCFA alors qu’il n’était plus Premier ministre. Autant de raisons mises en avant pour expliquer son empêchement de quitter le Mali, précise notre source. L’Etat veut, en effet, des éclaircissements par rapport à ces fonds.
Source:
Profil d'un homme atypique : qui est Aïdara Sylla
Aliou
Aïdara Sylla est âgé de 56 ans, il est né selon son état civil à Diourbel. Il
se présente comme autodidacte aux policiers et exerce présentement des activités
d’administrateur de nombreuses sociétés, l’une d’elle est société de promotion
touristique. Aïdara est très vite devenu
un homme de confiance de Me Wade, ancien socialiste. Le porte chèque du gorgui
fut un militant actif aux côté de Mame Bounama Sall et a fait deux mandats à l’Assemblée
nationale, l’un sous le parti socialiste et l’autre aux côtés du Pds, nous
informe le Quotidien. Il est Originaire de la communauté rurale de Thilamakha
dans le département de Tivaouane dont il a été le président du Conseil rural. Aliou
Aïdara Sylla est un agriculteur qui s’est mué en entrepreneur de BTP. Il avait
signé en 2007 la construction de la cité des douanes à Colobane qu’il n’a
jamais livré. Aussi il a bénéficié d’un marché dans le cadre de l’OCI, pour la
construction d’un centre et de villas d’hôtes à Poponguine. Les enquêteurs de
la Dic informent aussi que ce dernier "est connu au niveau de la division
de la police technique et scientifique pour avoir été à plusieurs reprises,
arrêté et déféré pour escroquerie sur des deniers publics et usage de faux
entre 1989 et 2003".
Thione Seck et Assane Ndiaye se voient toujours en chiens défaillance
Pour sa cérémonie d »anniversaire à Daniel Sorano, Ousmane
Seck a invité ses deux frères : Assane Ndiaye et Thione Seck. Assane a fait
sa prestation et dès qu’il a rendu le micro, Thione Seck a fait son entrée, les
deux se sont ni salués ni regardés sur scène, rapporte le quotidien Enquête,
repris par Leral. Les deux artistes et frères ne se parlent pas depuis
plusieurs années déjà. Assane Ndiaye est parti aussitôt en laissant le reste de
la famille. Mais l’on retient de cette soirée, outre cette fausse note, qu’Ousmane
Seck et son groupe Ouz Band ont assuré le show commérant leur deuxième
anniversaire. Pendant près de quatre heures d’horloge, Ousmane Seck a tenu son
public en haleine.
Le Senelec renoue avec les délestages ?
Hier,
plusieurs quartiers de la capitale ont été privés d’électricité, rappelant ainsi l’ère de la fin de règne d’un
certain Abdoulaye Wade. La Compagnie nationale d’électricité, la Senelec n’a
fait aucun communiqué sur cette situation. Selon les informations données par
le quotidien Enquête, cette fausse note est due à une panne au niveau de la
centrale du Cap des Biches près de Rufisque, suite à une explosion qui a occasionné
une sérieuse perturbation sur tout le réseau connecté. La centrale de Bel- Air,
dont la vétusté n’est plus à dénoncer à tant que mal assuré le minimum.
Bokk Gis- Gis : Pape Diop veut faire de ce parti, un parti différent des autres
L’ancien
président du Sénat et ancien cadre du Pds, Pape Diop s’active dans la sensibilisation
et la massification en vue de gagner tout le Sénégal avec son parti. C’est à
Loro, dans le département de Kebemer, fief de son ancien allié, Me Abdoulaye
Wade, que Pape Diop a annoncé pour ce jeudi 10 janvier le début de la vente des
cartes pour la convention démocratique Bokk Gis-Gis. L’ancien maire de Dakar
est très optimiste car après trois mois d’intenses activités de mobilisation,
son parti devrait couvrir l’ensemble du territoire national. Il veut offrir aux
sénégalais un parti différent des autres où l’accent sera mis sur l’application
de la démocratie a lancé Pape Diop aux populations de la localité et les représentants
des communautés rurales.
Le Pds écrase l’Apr
Le Baromètre de notoriété (Barnos) du mois de
décembre est marqué par la bagarre que se livrent l’ancien et le nouveau régime.
Les libéraux sont décidés à faire échec à la gouvernance de Macky Sall qui lui
et ses alliés sont décidés à faire rapatrier les milliards supposés sortis par
ces derniers. Dans le top 10 des institutions
et structures, le Pds écrase le parti du président Macky Sall, et comme le mois
dernier le parti de Me Wade domine largement ce classement. Les libéraux améliorent
leur score de de 2, 1 à 2, 84%. Cette présence aussi massive dans la presse
découle de la volonté de ces derniers de faire bloc à l’initiative de Macky
Sall, celle d’accusation pour enrichissement illicite.
La valse de milliards dans les comptes de Wade
L’ancien
président de la république Me Abdoulaye
Wade alimente encore les quotidiens ce matin, avec l’affaire Aïdara Sylla qui
bat son plein. Dans sa livraison de ce jour le quotidien offre un dossier sur tous
les angles de cette affaire. Selon le journal c’est une véritable valse de
milliards dans les comptes de Abdoulaye Wade ouverts entre Paris, Djeddah,
Nouakchott, Dubaï, etc. Les interrogatoires
et les documents saisis par la police ont révélé que l’ancien président,
Abdoulaye Wade est au centre de toutes les transactions. Le Quotidien ajoute
que Aliou Aïdara Sylla a été fort bavard devant les enquêteurs de la Dic. A son
interpellation suivie de sa fouille, le porte valise de Me Wade était en possession
de divers documents comptables qui renseignent sur l’importance des sommes
manipulées.
Gérard Depardieu fait ministre de la Culture en Mordovie (Russie)
La
saga Depardieu continue, après avoir reçu son passeport russe à Sotchi et
rencontré le président russe Vladimir Poutine, l’acteur s’est envolé pour la
capitale de la Mordovie à 500 km de Moscou. Une fois arrivé en Mordovie, le
gouverneur de la contré, Vladimir Volkov était là pour l’accueillir. Gérard Depardieu son passeport russe à la
main s’est vu offert le poste de ministre de la culture de Mordovie, ainsi qu’un
appartement, cadeau de la ville. Le gouverneur, en plus, lui a proposé de choisir n’importe quel
endroit de la ville pour y construire sa maison. Si les français blaguent avec
Depardieu, les russes eux en ont fait un des leurs.
CAN: André Ayew "exclu" de la sélection du Ghana
Le joueur de Marseille André Ayew, qui ne s'est pas présenté auprès de la sélection du Ghana lundi, a été "exclu" du groupe qui doit participer à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2013 en Afrique du Sud.
"J'ai décidé
d'exclure le milieu de terrain Andre Ayew de la sélection pour la CAN-2013. J’ai
décidé de ne travailler qu'avec les joueurs présents. Puisque André n'a pas été
capable de rejoindre l'équipe des Black Stars ce lundi pour faire constater par
les médecins de l'équipe la gravité de sa blessure et son état de forme, ",
a expliqué le sélectionneur Kwesi Appiah dans un communiqué.
samedi 5 janvier 2013
Le Pds ne baisse pas la garde
Oumar
Sarr et ses camarades sont sur le pied de guerre car les "attaques"
viennent de toute part. La traque des
anciens dignitaires si l’on peut l’appeler ainsi et la levée de l’immunité de
trois de ces députes ne donnent pas de replis au Parti Démocratique Sénégalais.
Hier soir, les libéraux se sont réunis pour une stratégie commune en vue d’arriver à bout
de cette impasse qu’ils traversent. Ils affûtent leurs armes et se préparent à
la convocation de toutes les fédérations pour dévoiler leur capacité de
résistance. Et pour ce faire ces derniers comptent user de tous les moyens légaux
contre le régime de Macky Sall. Après la convocation dans les prochains jours
de l’ensemble des fédérations, Omar Sarr et les autres veulent poursuivre la résistance
par des audiences avec les ambassades accréditées au Sénégal. « Nourri à
la serve de la résistance, le Pds ne baissera pas les bras », soutient
Babacar Gaye.
Levée de l’immunité : Babacar Gaye évoque les "privilèges de juridiction"
Le
procureur spécial près de la cour de répression a cru devoir respecter les lois
et règlements du pays en actionnant la
procédure de la levée de trois députés du Pds, mais Babacar Gaye et ses
camarades ne sont pas du même avis. Car
selon lui les procédures actuelles ne permettent pas à l’actuel procureur d’engager
des poursuites contre d’anciens ministres qui bénéficient de "privilèges
de juridiction". Pour en dire plus le Pds compte donner un point de presse
ce dimanche après-midi afin de rendre public la décision du groupe parlementaire libéral. Babacar
Gaye ajoute que les différentes rencontres permettront de réunir dans 15 jours
toutes les fédérations en vue de poursuivre les
audiences avec les représentations diplomatiques accréditées au Sénégal,
et d’informer les partenaires sur l’état de la démocratie, des droits de l’homme
et de l’administration de la justice.
Demba Bâ dédie sa signature à Chelsea à sa mère
Qui
n’aimerais pas voir son fils jouer dans une prestigieuse équipe de football et
être sous le feu des projecteurs. En tout cas la maman de Demba Bâ doit être
très heureuse de l’exploit et la joie
que lui procure son fils. Ce dernier vient de signer à Chelsea pour trois ans
et demi, et en cette circonstance particulière il a pensé à sa maman et lui
dédié ce contrat qui est l’aboutissement de dures années de travail pour lui. « Hier
je regardais derrière en me disant : oui ça y est, je l’ai fait. Je suis vraiment fière
pas seulement pour tout ce monde qui m’a supporté toutes ces dernières minutes,
mais pour mon agent qui a toujours été là pour moi depuis que j’ai 15 ans. Et
aussi à ma mère qui s’était inquiétée
quand j’ai séché les cours pour aller jouer au football. Aujourd’hui je suis
vraiment fière pour toute ma famille » a déclaré Demba Bâ après la
signature.
Traque des biens mal acquis : les preuves qui accablent les Wade
Libération
révélait hier dans son édition du jour le nom de deux sociétés immobilières :
Synka et Yakaar, au nom des Wade à
Versailles et à Paris. Tout démontre que ces sociétés ont été créées après 2000,
c’est-à-dire après l’accession de Me
Wade au pouvoir. Aujourd’hui le journal donne des détails sur la gestion de ces
entreprises et leur domiciliation. La même source indique que plusieurs preuves
sont consultables à cet effet aux greffes de Versailles et de Paris. Ces
documents prouvent que Synka est dirigée par la nommée Aïda Wade, pour ne pas
dire Sindiély Aïda Wade. Cette société qui compte parmi ces actionnaires
Viviane Wade, est domiciliée au "13 avenue de la Maye 78000 Versailles",
elle a été créé le 1er Novembre 2001, son capital social est de 2000 euros. La
compagnie Yakaar, comme la première, s’active
dans le domaine de la location et d’autres biens immobiliers et est née trois
années après Synka, son adresse est "27 avenue Pierre 1er Serbie 75116 Paris
16". Son siège est immatriculé auprès des greffes de Paris. Ces deux
dossiers ont été versés par les avocats de l’Etat dans la plainte déposée
devant le Parquet de Paris.
Licenciement abusif à la 2STV : Des journalistes comptent trainer El Hadji Ndiaye en justice
Sale temps dans la presse, le directeur général
de la 2STV, El Hadji Ndiaye vient de se débarrasser de 5 de ses employés. Ces
derniers parlent de licenciement abusif et compte ester en justice. Selon Enquête, El Hadji Ndiaye a mis à
exécution sa décision de réduire de 25 % son personnel. Ce sont les journalistes Mody Gaye, Moustapha
Ndoye, Oumy Ndoye, du technicien monteur Alioune Diop et du technicien vidéo Pape Samba Wane. Le
motif invoqué par la lettre de licenciement est : abandon de poste et
insubordination. Ces cinq professionnels de la communication comptent se battre
pour faire respecter leurs droits, de ce fait ils veulent traduire leur
ex-patron en justice. Contacté par le quotidien Enquête, El Hadji Ndiaye s’est
contenté de lancer « je les ai licenciés. S’ils ont des arguments, ils n’ont
qu’à aller là où ils veulent ».
Farba Senghor recadré par la CENA
Six
mois après les scrutins législatifs de juillet, l’ancien ministre a peut-être
digéré sa mésaventure d’alors. Dans une
lettre adressée à la Commission électorale autonome(CENA), Farba Senghor s’était plaint d’avoir été
expulsé par des gendarmes préposés à la sécurité du bureau de vote de l’école
Baytir Sambe de Ngor, alors qu’il était candidat. Selon la CENA, il n’est pas
du ressort de cadre du Pds de donner une interprétation des textes, ce rôle
incombe à la CENA qui lui a précisé qu’à l’exception des membres nommés par arrêté
de l’autorité administrative, aucune autre personne, quelle que soit sa qualité
n’est autorisée à stationner dans le bureau de vote. De plus " la police
des bureaux de vote est de compétence exclusive du président du bureau et
celle du lieu de vote est
du ressort des forces de sécurité".
vendredi 4 janvier 2013
Ansar Dine veut l’autonomie du nord du Mali et y appliquer la loi islamique
Ansar Dine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, réclame une large autonomie pour cette région et exige de pouvoir y appliquer la loi islamique, selon sa plateforme politique remise au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional.
Dans ce document remis le 1er janvier à M. Compaoré et que s’est procuré vendredi le correspondant de l’AFP à Ouagadougou, Ansar Dine, groupe surtout composé de Touareg maliens, affirme renoncer dans l’immédiat à une sécession du Nord mais réclame une large autonomie dans le cadre d’un Etat refondé du Mali se démarquant sans ambiguïté de la laïcité.
Avant toute chose, il faut que le caractère islamique de l’Etat du Mali soit proclamé solennellement dans la Constitution, indique ce texte de 17 pages, en invoquant le fait que le peuple malien est musulman à plus de 95%.
L’observance stricte de la loi islamique sur tout le territoire de l’Azawad (région nord du Mali, ndlr) est un impératif non négociable, souligne en outre le groupe. Il justifie les châtiments corporels mais promet de tenir compte de l’air du temps dans l’application de certaines dispositions de la charia (loi islamique).
Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) est l’un des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali depuis juin, avec les jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Tous prônent l’application de la charia, au nom de laquelle ils commettent de nombreuses exactions.
Sous la pression du Burkina Faso et de l’Algérie, les deux pays médiateurs, Ansar Dine avait annoncé fin 2012 renoncer à appliquer la charia dans tout le Mali, mais seulement dans ses zones d’influence, et s’était dit disposé au dialogue avec Bamako.
Mais le chef du mouvement, Iyad Ag Ghaly, a annoncé jeudi que son groupe retirait son offre de cessation des hostilités, en accusant le pouvoir malien de ne pas être prêt au dialogue.
Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement d’une force armée internationale au Mali pour déloger les islamistes armés, sans préciser de calendrier. L’ONU a toutefois indiqué que ce déploiement était programmé par étapes et a appelé les autorités maliennes au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du Mali.
(©AFP
Boateng victime de chant raciste
Lors
du match amical entre la Pro Patria (4ème division italienne) et le Milan Ac,
hier jeudi, le milieu de terrain Kevin
Boateng a été victime de chants racistes de la part du public. L’international
ghanéen s’est emporté avant de quitter la pelouse, suivi par l’ensemble de ses
coéquipiers après seulement vingt-six minutes de jeu. Un coup de gueule
collectif qui a contraint l’arbitre à interrompre cette rencontre.
Madiambal vient au secours de Me Amadou Sall
En
voie d’être jugé le 22 janvier prochain pour offense au Chef de l’Etat, Me
Amadou Sall est secouru par Madiambal Diagne. Le patron du Quotidien a écrit
une lettre demandant à Macky Sall la clémence envers le dignitaire du Pds.
Parlant de la lettre, le président de la République a signifié qu’il donnerait
suite à la missive. La question est de savoir si le président demandera au
Ministère de la justice d’instruire le Parquet général d’abandonner les
poursuites contre l’avocat Amadou Sall ? Selon Libération, l’homme
fort du Sénégal, informant le gouvernement de l’initiative de Madiambal Diagne a juste déclaré en Conseil
des ministres: « je vais donner suite à cette lettre ». Me Amadou
Sall est toujours en attente de son jugement, d’ici là on en saura plus de la
décision de Macky Sall face à cette situation. Ce n’est pas la première fois
que le président des patrons de presse prend pareil initiative. Dans l’affaire
Malick Noël Seck, il n’avait pas hésité à prendre sa plume et demander à Me
Abdoulaye Wade, d’accorder la grâce présidentielle au leader de Convergence
socialiste.
Que reproche-t-on à Ousmane Ngom et Oumar Sarr ?
Ce
n’est pas la joie au Parti démocratique sénégalais en cette nouvelle année, les
balles viennent de tous les côtés. La dernière en date est nul doute l’affaire
de la levée de l’immunité parlementaire dont fait objet Me Ousmane Ngom, Oumar
Sarr et Abdoulaye Baldé. Mais que reproche-t-on au coordinateur du Pds et à l’ancien
Ministre de l’Intérieur. Libération informe que ces deux personnes sont ciblées
dans trois affaires les concernant directement. Outre les vérifications de
patrimoine, Oumar Sarr, une fois son immunité levée fera face à deux autres
dossiers, il sera entendu par la division d’Investigation Criminelles (DIC)
dans le cadre du plan Jaxaay et l’autre affaire concerne l’achat de produits
phytosanitaires qui avait été évoqué par
le premier ministre Abdoul Mbaye. Toujours selon la même source, Ousmane Ngom
aussi, après la vérification de patrimoine, sera entendu par le procureur pour une affaire
qui fait suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations
financières (Centif), et le dernier dossier concernant l’ancien ministre est
celui relatif au rapport de la Cour des comptes sur le scandale du marché des
passeports numérisés.
La
levée des immunités de ces anciens dignitaires suscite l’interrogation suivante
sur l’attitude du pouvoir : volonté de faire la lumière sur des dossiers
importants ou simple stratégie politique pour neutraliser l’opposition ?
Karim Wade bouscule la hiérarchie
Le
fils de l’ancien président Me Abdoulaye Wade fait encore parler de lui, mais
cette fois-ci en bien. Car il est aux coudes à coudes avec Macky Sall au classement
général des personnalités politiques sénégalaises. Le rejeton de Wade est classé premier par
les catégories de populations jeunes, et femmes. C’est le résultat d’un
sondage réalisé par le cabinet International communication (Intercom) dans la période
du mois de décembre. Il est suivi Pape Diop, Moustapha Niasse, et Ousmane Tanor
Dieng. La surprise est qu’en ce moment
Karim Wade qui fait objet de procédure judiciaire et a réussi a bousculé cette
classe politique établie depuis un bon moment, en devenant la personnalité
politique la « mieux aimée » par les jeunes, 35%, devant Macky Sall
30%, Pape Diop 20%. L’ancien tout puissant ministre vient ainsi semer le doute
dans la tête des « doyens ».
Biens mal acquis : France 24 perce les premiers secrets de la procédure enclenchée par le Parquet de Paris
Dans
un reportage, la chaîne française France 24
a réussi à percé les premiers secrets de la procédure enclenchée à Paris,
pour permettre à l’Etat du Sénégal de rentrer dans ces droits. Le parquet de
Parquet de Paris suite à une plainte de l’Etat du Sénégal a ouvert une
procédure dans le cadre des biens présumés mal acquis. Me Simon Ndiaye, avocat
sénégalais, basé à Paris a livré des informations au micro de France 24. Il informé
que l’Etat du Sénégal a formellement identifié des avoirs immobiliers détenus à
Paris par d’anciens dignitaires du régime. Deux sociétés sortent ainsi du lot
Sinca- contraction des noms de Karim et de Sindiély et Yakaar qui gère deux
biens immobiliers dans le seizième arrondissement de Paris.
Interdit de Magal : les conducteurs de vélos-taxis du Saloum haussent le ton
La
118 édition du Magal n’aura pas été satisfaisant pour tout le monde, car du
côté des vélos-taxis c’est la grogne. Ils ont été victime d’un arrêté
ministériel interdisant leur circulation en direction de la cité religieuse de
Touba. Une mesure, nous informe
Libération, qui leur est restée en travers la gorge. Ils exigent des autorités la restitution des engins réquisitionnés,
au nombre de 200 et une abrogation de la décision ministérielle. Au cours d’un point
de presse, Ismaila Diouf, président d’une association de conducteurs s’en est
expliqué : « Le Magal de Touba est un évènement où chacun y va
avec ses moyens. Exiger des conducteurs de vélo-taxi d’utiliser d’autres véhicules
que les leurs, c’est injuste. Car celui qui a une berline l’utilise au même
titre que celui qui a une charrette ».
Magal : Des pèlerins toujours à Touba pour profiter de l’abondance de nourriture
Les
maisons des différents marabouts ne désemplissent pas, quelques bœufs restent
encore visible nous raconte l’envoyé de Direct Info à Touba. Certains pèlerins
prolongent leur séjour et refusent de quitter la ville sainte malgré la fin du
Magal. Et ce, à cause de l’abondance de nourriture qui est de mise. Selon le
quotidien il y a de la viande et du poulet à gogo, et l’hôte a la multitude de
choix entre le « Thiou Yapp », Thiebou yapp » ou « ganar ».
C’est dire que le festin, pardon le pèlerinage continue pour les disciples qui
veulent quelques peu oublier la difficile vie de Dakar.
Confiserie du Ndiambour : La Cour suprême blanchit Serigne Mboup
C’est
la fin de l’épisode opposant Serigne Mboup, Directeur général de CCBM à d’anciens
travailleurs de la Nouvelle confiserie du Ndiambour. La plus haute juridiction
vient de déchoir les plaignants de leur pourvoi. Ordonnant ainsi le non- lieu à
l’égard de Serigne Mboup. La partie civile avait un mois pour produire une
requête répondant aux conditions de l’article 35 et contenant ces moyens de
cassation, après avoir déclaré au pourvoi. Mais celle- ci n’a pas été produite,
d’où la déclaration de déchéance prononcée par la cour.
« Nous sommes favorables à la levée de l’immunité des députés Pds » Moustapha Diakhaté
Benno
Bokk Yakkar est vraiment décidé à achever ce qui reste du parti de Me Wade. Le
président du Groupe parlementaire de la majorité, Moustapha Diakhaté, joint par
Walf a dit être favorable à la révocation de l’immunité des trois honorables du
Pds, en occurrence, Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé et Ousmane Ngom. La même source
aussi révèle que Modou Fada et ses amis aussi se préparent à une riposte, mais
laquelle, nous ne saurions le dire. La plénière pour procéder à l’acte est
prévue à l’Assemblée nationale le jeudi prochain.
jeudi 3 janvier 2013
Pas de liberté provisoire pour Ndongo Diaw, pas maintenant
Pas
de liberté provisoire pour l’ancien patron de l’Autorité de Régulation des Télécommunications
et Postes, le doyen des juges maintient sa détention. Selon As Quotidien, Malgré le refus du doyen des juges, les conseils de Ndongo Diaw ne
se découragent pas pour autant car ils ont introduit un recours devant la
Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, espérant bénéficier de la
même baraka que les anciens collaborateurs Mamadou Yaké Bâ, son ancien
comptable et le chef du service financier Léon Sagna. L’ancien directeur de l’ARTP
a été arrêté suite à une plainte de son remplaçant Thierno Alassane Sall,
plainte confirmé par le patron actuel de la boite Abou Lô.
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