L’apport des peuples noirs à la science et la technologie, est le thème qui a été retenu pour le 4ème jour du forum au Méridien Président.
L’Afrique est le berceau du monde. Selon Cheikh Anta DIOP dans son ouvrage Unité Culturelle de l’Afrique Noire, les habitants de la vallée du Nil formant l’une des civilisations les plus brillantes de l’histoire de l’humanité ont créé les religions, l’art mais aussi des sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier ….) à une époque où le reste de la terre (Asie, Europe, Grèce et Rome) était plongée dans la barbarie.S’appuyant sur cette réalité, les conférenciers, tour à tour ont vanté le mérite du peuple noir d’avoir été à la base des sciences et technologies. Ils ont aussi tous reconnu qu'aujourd’hui, la situation que vit le peuple noir est loin de refléter ce passé glorieux. Pour ce faire, le docteur BERTLEY, vice-président de Franklin Institute, dans sa démarche, a interpelé les africains à partir de réalités culturelles et de leur histoire commune pour construire une nation africaine en s’appuyant sur l’histoire. D’autres l’ont fait avant notre génération, comme Cheikh Anta DIOP, Marcus GARVEY et autres. Cette Afrique ne peut se hisser à la table des grands qu’en ayant pour base sa jeunesse nombreuse et en les stimulant à la recherche scientifique, leur montrer que le sport et la danse ne sont pas les seuls moyens de faire sortir le continent de sa pauvreté.
L’Afrique doit opter pour une politique de développement en sciences et techniques, en octroyant aux scientifiques des budgets conséquents pour les encourager; mais aussi par la création de plus d’universités dotées de technologies de pointe pour les recherches, tout en dégageant les perspectives de recherches. Les africains doivent être sur tous les fronts là où l’on parle d’excellence.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le continent est confronté à de nombreux problèmes : le manque de vision à long terme des politiques, la faiblesse et l’instabilité en matière énergétique, le poids de l’histoire des cinq derniers siècles mais aussi le manque de moyens des Etats.
Pour Cornélius AIDAM, ancien Ministre togolais de la communication de la culture et de la formation civique, il y a des domaines où les états africains peuvent s’unir pour agir sans que leur souveraineté n’en souffre aucunement. Le domaine de la science et de la technologie en est un et il faut se mettre ensemble pour financer les recherches et créer des pôles d’excellence pour en faire profiter les jeunes du continent.
Ce forum ne doit pas être seulement un endroit d’échange verbal mais il faut qu’au sortir d’ici , nous dégageons des conclusions et perspectives concrètes pour redorer le blason de notre chère Afrique, lance le professeur Iba Der Thiam.
IL a vu la participation d’éminents chercheurs africains installés en Afrique mais aussi dans la diaspora.
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