
Aujourd’hui nous vivons dans un monde moderne et modernisé, qui est miné par beaucoup de maux dont la faim. La faim est devenu une préoccupation majeure des gouvernements de ce monde vu le nombre de morts qu’elle occasionne et des conséquences qu’elle engendre, En décembre 2008, la FAO a estimé que le nombre de personnes souffrant de la faim (personnes
sous-alimentées) était de 963 millions. Chaque année, 9 millions de personnes meurent de faim ; le manque de nourriture tue 25 000 personnes par jour. La « faim invisible », ou malnutrition, touche deux milliards de personnes. Selon des estimations de la FAO, jusqu’à 1,7 milliard de personnes seraient touchées par l’anémie sur le plan mondial. L’Organisation mondiale de la santé estime à 740 millions le nombre de personnes manquant d’iode. Entre 100 et 140 millions d’enfants ont des carences en vitamines A pouvant entraîner une cécité. Au constat de cette catastrophe il est nécessaire de ce demander à quoi et liée ce fléau, par la non atteinte de l’auto suffisance alimentaire qui est encore un leurre dans beaucoup de pays ou à la trop grande pauvreté des peuples.
Il est important de savoir toute suite que la faim n’est pas forcément liée à la pauvreté car on le sait bien dans le milieu rural de nos états sous développés, les paysans même si ils n’arrivent pas toujours à vivre dans le luxe, cultivent et mangent ce dont ils ont besoin pour leur survie. Le problème peut se trouver au haut niveau, c'est-à-dire le manque de politique en matière agricole des politiques et aussi pour des soucis de gros sous, ceux-ci canalisent mal les textes d’orientation agricoles pour bénéficier des retombés. Le cas du Mali est un exemple palpable, le Mali bien qu’étant un pays enclavé ; a une grande étendue de terre au bord du fleuve Niger fertile et cultivable. Mais il est regrettable de voir que le riz consommé au Mali vient de la Chine et c’est du riz de très mauvaise qualité. Or l’Etat peut contraindre ou même amener les commerçants qui vont jusqu’en Chine pour acheter du riz, d’investir au bord du fleuve Niger. Ce qui aurait donné beaucoup d’avantages et permettre aux nationaux de retourner à la terre et ainsi prétendre à l’autosuffisance alimentaire.
Aussi la pauvreté qui ces dernières années ne cesse de faire beaucoup d’adeptes y est pour beaucoup car au vu de l’inflation des denrées de premières nécessités, tout le monde ne peut pas prétendre aux trois repas de la journée. En effet les salaires n’ont pas augmentés mais sur le marché les prix de toutes les marchandises ne font que monter, ce qui accroit les charges du citoyen moyen et le rapprochant de jour en jour de la pauvreté.
Merci de le souligner cher ami, une inadéquation des politiques agricoles est pour beaucoup dans la situation de la faim et de la pauvreté en Afrique, seulement la faim n'est pas nécessairement circonscrite aux pays sous-développés, les états unis qui sont le pays le plus développés ont en leurs sein près de 40 millions de citoyens qui souffrent de malnutrition.
RépondreSupprimerJe trouve ton analyse pertinente
RépondreSupprimercher merci d'en avoir parlé, l'inadéquation des politiques agricoles est responsable pour beaucoup dans la situation de la faim en Afrique si l'on sait que, par exemple au Sénégal la production arachidière a été importante cette année, seulement la société de transformation de l'arachide en huile et autres dérivées, ne peut tout absorber et les paysans bradent ainsi leurs récoltes.
RépondreSupprimerTrès pertinent mais il y'a aussi d'autres facteurs tels que les guerres.
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