mercredi 30 septembre 2015

Comment sera notre vie future

Farklı ve güzel tasarımlar.

Beğeneceğinizi umuyorum. Birbirinden farklı tasarıımlar.Different designs.

Posted by Yook Artık on dimanche 27 juillet 2014

dimanche 24 mai 2015

Panel de Haut Niveau sur l’Hygiène menstruelle

Panel de Haut Niveau sur "Genre, Hygiène et Assainissement" un panel organisé par ONUFemmes et WSSCC ce dimanche 24 Mai 2015 à 16 heures

mardi 15 juillet 2014

Makaila Nguebla blogueur à tout prix


Makaila Nguebla raconte dans cette vidéo les difficultés d'un blogueur.Il raconte avec passion ces péripéties depuis qu'il a décidé de porter haut ce que beaucoup de tchadiens pensent tout bas. Dans le cadre des préparatifs du forum social Mondial de Tunis, un reporter de Flamme d’Afrique de l'IPAO est allé à sa rencontre

Makaila Nguebla blogueur à tout prix from IPAO on Vimeo.

lundi 23 juin 2014

Plan Mali: 20 ans de développement communautaire à Kita


L’organisation internationale Plan, présent au Mali depuis 1976 a organisé une caravane médiatique du 16 au 20 juin dans le cercle de Kita. Une quinzaine de journalistes a pris part à cette première édition qui était de sillonner certains villages qui ont bénéficié des réalisations de l’organisation. 

Apporter une amélioration durable aux conditions de vie des enfants, accompagner les femmes dans les activités génératrices de revenus de Kita sont entre autre les différents projets de Plan Mali dans le Mandé. L’organisation a ouvert ses portes à Kita en 1996 avec 5 grands projets, le parrainage, la protection des enfants, l’éducation, la santé, l’hygiène et l’assainissement, et la résilience.  Le programme parrainage couvre 13 communes  avec 70 villages du cercle. Les communautés des enfants qui bénéficient d’un parrain dans le programme profitent des programmes de développement communautaires. L’enfant n’est pas le seul bénéficiaire des retombés de son parrainage, mais toute la communauté. Mamadou Seck, directeur du bureau de Kita pense que cette pratique est de permettre à la  communauté entière de prendre conscience des changements apportés à travers les projets réalisés.
L’amélioration de l’accès à l’éducation par la construction et l’équipement des centres de la petite enfance (CDPE)  et la construction de salles de classes sont au centre des préoccupations de Plan Mali.  Avec les actions de Plan à Kita, le taux de scolarisation est  passé de 22% en 1994 à plus de 94% en 2014.  Une ascension fulgurante pour l’éducation, une amélioration du niveau des enfants, et des enseignants.  Les académies et les Cap aussi ont profité d’appui pour la realisation d’activités de suivi, de supervision des enseignants et des organisations communautaires de base.
Dans le domaine de la santé, environ 690 agents de santé et 3760 animateurs communautaires ont bénéficié de formation.  Car pour Plan Mali, la santé joue un rôle important dans le développement communautaire d’un village.  Tout en appuyant les communautés dans leur developpement, Plan Mali s’active dans des projets de résilience en vue de permettre aux communautés de se prendre en charge.
Dans cet élan, des programmes de resilience comme Epargner pour le changement (EPC) et des activités génératrices de revenues (AGR) sont en voie d’exécution.  Aujourd’hui dans le cercle de Kita, 613 EPC regroupant 13 291 femmes ont été crées. Formées, à la comptabilité orale, et à la gestion dans les finances les femmes ont pu mobiliser plus de 200 millions en trois années d’excercice.  “Une femme qui arrive à génerer des ressources, s’occupera convenablement de son enfant”, soutient Mamadou Seck. C’est pourquoi, Paln appuie les femmes dans les activités génératrices de revenus  comme le petit commerce, le maraîchage, et la saponification.
Dans tous les villages visités, dans le cercle de Kita, l’on a pu sentir la satisfaction des habitants qui ont eu à bénéficier des projets de Plan Mali.  Même  s’il reste encore beaucoup  d’actions à mener  dans le Mandé, Plan Mali et ses  partenaires ont contribué à alléger la souffrance des populations.


 

jeudi 19 juin 2014

Karaya Kofilabè dit non à l’excision


C’est dans une ambiance festive que le village de Karaya Kofilabè dans le cercle de Kita a dit non à l’excision.  Sous la houlette de Plan Mali et ERAD, le regard sur l’excision et des autres pratiques néfastes a changé. Les habitants de Karaya Kofilabè ont opté pour un changement de comportement radical par rapport à l’excision.  Dans une caravane médiatique organisée par Plan, les journalistes ont pu être témoins d l'abandon de l'excision dans le cercle de Kita. 

Après trois années de travail, l’Equipe de Recherche et d’Appui pour le développement (ERAD) a su amener les habitants du village de Karaya Kofilabè à changer de comportement en abandonnant l’excision.  Les autorités administratives, religieuses, les amis et les partenaires, sont venues immortaliser et partager les moments de réjouissance populaires qui marquent la fin d’une longue sensibilisation. L’émotion et des témoignages ont fait le plein de ce rendez-vous. La représentante de l’ERAD, Kaba Nana Thiam, n’a pas manqué de souligner que «l’abandon de l’excision est un acte historique au Mandé». C’est une preuve vivante que ce sont les hommes et les femmes qui amènent le changement ».
A l’occasion, la place publique a fait sa toilette pour abriter les festivités. Toutes les entités du village ont participé à la cérémonie.  Les filles qui sont les premières concernées par l’excision n’ont pas manqué au rendez-vous. C’est à travers des communications ludiques, des sketchs que la jeunesse a fait passer des messages de sensibilisation, notamment sur les conséquences néfastes de l’excision.  Une sonnette d’alarme a appelé au respect de la convention des droits enfants. Du respect de l’intérêt de l’enfant à l’abandon de la discrimination, les enfants ont sensibilisé en insistant sur le danger des mauvaises pratiques sur la santé de la jeune fille.  Dans une scène bien menée, elles ont réussi à émouvoir le public en parlant des séquelles que trainent encore les victimes de mutilation  génitale. Des risques d’infection en passant par les complications à l’accouchement voire à la mort, autant de messages pour conscientiser les adultes qui n’ont pas manqué de renchérir les mots des enfants. L’imam Moussa Cissé par exemple,  n’a pas manqué de rappeler que «l’excision n’est pas une pratique religieuse, mais plutôt une recommandation de nos traditions, et une mauvaise pratique que nous devons abandonner ». Il a par la suite apporté son soutien à la signature du document engageant le village dans l’abandon de cette pratique qui n’a fait que trop durer.  Par ailleurs, le sous préfet, Alassane Maiga s’est réjoui de cette belle initiative des  villageois, tout en  saluant la volonté et la clairvoyance des habitants de Karaya Kofilabè.
C’est ainsi que Karaya Kofilabè est devenu le huitième sur les 20 villages que compte la commune de Bendougou à avoir abandonner l’excision dans le cercle de Kita. 

mercredi 18 juin 2014

La microfinance : une économie croissante à Kita

La
                               

La microfinance, une initiative pour le développement à Kita. Pour contribuer au développement de leur localité, les femmes de Kita à travers « l’Initiative Epargner pour le Changement », ont mis de côté leur égos pour se prendre en charge elles même et soutenir leurs entourages. 

Assise sur un tricycle, Djénabou Cissé, une mère de 56 ans déterminée à réussir s’est lancée dans le monde des affaires. Endurante, elle a commencé par l’élevage de poussins et de pondeuses. Avec l’initiative Epargner pour le changement, son commerce a  grandi. Plongée dans le rétroviseur du passé, elle c’est avec aisance qu’elle raconte que la vente des poules et des œufs lui a permis d’être titulaire d’une troupeau d’une quarantaine de moutons. Elle poursuit son témoignage en précisant que l’élevage demande beaucoup de travail, de patience et d’amour.

                                   

Epargner pour le changement est un système de micro finance de prêt et d’épargne basés sur la solidarité. Ce système a été introduit au Mali avec Plan Mali et ses partenaires d’exécution de programme sur le terrain comme TONUS.  EPC, une innovation dans le domaine des finances fait le bonheur des femmes à Kita. « Avant d’avoir la formation avec TONUS sur la micro finance EPC, beaucoup de femmes de Kita avaient abandonné leurs foyers à cause des emprunts bancaires. Certaines ont même été victimes de divorce », raconte Mme Diawara Nzélé Traoré, présidente de la tontine Siguidia sise au quartier Académie à Kita.  Avec cette initiative, les femmes sont devenues chefs d’entreprises grâce au commerce et leurs conditions de vie ont été améliorées.
Regroupées en groupe de tontine de 25 à 30 personnes, les femmes de Kita ont fait de la comptabilité orale leur quotidien.  Elles se réunissent une fois par semaine pour actualiser les comptes et payer les cotisations de la semaine. Les femmes de la tontine « Benkadi » paient chacune 1000 FCFA par semaine comme fonds pour les prêts. Après quatre semaines,  la somme de 460 000 est remise à un groupe de femme comme prêt remboursable en trois mois, avec un intérêt de 10%.  Une femme qui ne rembourse pas à temps écope une sanction.  
Après trois années de rotation et d’existence, ces groupements de femmes ont enregistré un chiffre d’affaires de 4 millions la première année et de 7 millions la deuxième. En 2014, l’objectif   de la tontine « Benkadi » est d’atteindre 10 millions de FCFA.  
Cette initiative traduit et montre aisément le chemin vers le développement de cette localité et de l’Afrique dans sa globalité.