DOGON NEWS
vendredi 30 octobre 2015
mercredi 30 septembre 2015
Comment sera notre vie future
Farklı ve güzel tasarımlar.Beğeneceğinizi umuyorum. Birbirinden farklı tasarıımlar.Different designs.
Posted by Yook Artık on dimanche 27 juillet 2014
dimanche 24 mai 2015
mercredi 16 juillet 2014
mardi 15 juillet 2014
Makaila Nguebla blogueur à tout prix
lundi 23 juin 2014
Plan Mali: 20 ans de développement communautaire à Kita
L’organisation
internationale Plan, présent au Mali depuis 1976 a organisé une caravane
médiatique du 16 au 20 juin dans le cercle de Kita. Une quinzaine de
journalistes a pris part à cette première édition qui était de sillonner
certains villages qui ont bénéficié des réalisations de l’organisation.
Apporter une amélioration durable aux conditions de vie des
enfants, accompagner les femmes dans les activités génératrices de revenus de
Kita sont entre autre les différents projets de Plan Mali dans le Mandé. L’organisation
a ouvert ses portes à Kita en 1996 avec 5 grands projets, le parrainage, la
protection des enfants, l’éducation, la santé, l’hygiène et l’assainissement,
et la résilience. Le programme
parrainage couvre 13 communes avec
70 villages du cercle. Les communautés des enfants qui bénéficient d’un parrain
dans le programme profitent des programmes de développement communautaires.
L’enfant n’est pas le seul bénéficiaire des retombés de son parrainage, mais
toute la communauté. Mamadou Seck, directeur du bureau de Kita pense que cette
pratique est de permettre à la
communauté entière de prendre conscience des changements apportés à
travers les projets réalisés.
L’amélioration de l’accès à l’éducation par la construction
et l’équipement des centres de la petite enfance (CDPE) et la construction de salles de classes
sont au centre des préoccupations de Plan Mali. Avec les actions de Plan à Kita, le taux de scolarisation
est passé de 22% en 1994 à plus de 94% en 2014. Une ascension
fulgurante pour l’éducation, une amélioration du niveau des enfants, et des
enseignants. Les académies et les
Cap aussi ont profité d’appui pour la realisation d’activités de suivi, de
supervision des enseignants et des organisations communautaires de base.
Dans le domaine de la santé,
environ 690 agents de santé et 3760 animateurs communautaires ont bénéficié de
formation. Car pour Plan Mali, la
santé joue un rôle important dans le développement communautaire d’un village. Tout en appuyant les communautés
dans leur developpement, Plan Mali s’active dans des projets de résilience en
vue de permettre aux communautés de se prendre en charge.
Dans cet élan, des programmes
de resilience comme Epargner pour le changement (EPC) et des activités
génératrices de revenues (AGR) sont en voie d’exécution. Aujourd’hui dans le cercle de Kita, 613
EPC regroupant 13 291 femmes ont été crées. Formées, à la comptabilité orale,
et à la gestion dans les finances les femmes ont pu mobiliser plus de 200
millions en trois années d’excercice. “Une femme qui arrive à génerer des ressources, s’occupera
convenablement de son enfant”, soutient Mamadou Seck. C’est pourquoi, Paln
appuie les femmes dans les activités génératrices de revenus comme le petit commerce, le maraîchage,
et la saponification.
Dans tous les villages
visités, dans le cercle de Kita, l’on a pu sentir la satisfaction des habitants
qui ont eu à bénéficier des projets de Plan Mali. Même s’il reste
encore beaucoup d’actions à mener dans le Mandé, Plan Mali et
ses partenaires ont contribué à alléger la souffrance des populations.
jeudi 19 juin 2014
Karaya Kofilabè dit non à l’excision
C’est dans une ambiance festive que le village de
Karaya Kofilabè dans le cercle de Kita a dit non à l’excision. Sous la houlette de Plan Mali et ERAD, le
regard sur l’excision et des autres pratiques néfastes a changé. Les habitants
de Karaya Kofilabè ont opté pour un changement de comportement radical par
rapport à l’excision. Dans une caravane médiatique organisée par Plan, les journalistes ont pu être témoins d l'abandon de l'excision dans le cercle de Kita.
Après trois
années de travail, l’Equipe de Recherche et d’Appui pour le développement
(ERAD) a su amener les habitants du village de Karaya Kofilabè à changer de
comportement en abandonnant l’excision. Les autorités administratives, religieuses, les amis et les
partenaires, sont venues immortaliser et partager les moments de réjouissance
populaires qui marquent la fin d’une longue sensibilisation. L’émotion et des
témoignages ont fait le plein de ce rendez-vous. La représentante de l’ERAD,
Kaba Nana Thiam, n’a pas manqué de souligner que «l’abandon de l’excision est
un acte historique au Mandé». C’est une preuve vivante que ce sont les
hommes et les femmes qui amènent le changement ».
A
l’occasion, la place publique a fait sa toilette pour abriter les festivités. Toutes
les entités du village ont participé à la cérémonie. Les filles qui sont les premières concernées par l’excision
n’ont pas manqué au rendez-vous. C’est à travers des communications ludiques,
des sketchs que la jeunesse a fait passer des messages de sensibilisation,
notamment sur les conséquences néfastes de l’excision. Une sonnette d’alarme a appelé au
respect de la convention des droits enfants. Du respect de l’intérêt de
l’enfant à l’abandon de la discrimination, les enfants ont sensibilisé en
insistant sur le danger des mauvaises pratiques sur la santé de la jeune fille. Dans une scène bien menée, elles ont
réussi à émouvoir le public en parlant des séquelles que trainent encore les
victimes de mutilation génitale. Des
risques d’infection en passant par les complications à l’accouchement voire à
la mort, autant de messages pour conscientiser les adultes qui n’ont pas manqué
de renchérir les mots des enfants. L’imam Moussa Cissé par exemple, n’a pas manqué de rappeler que «l’excision
n’est pas une pratique religieuse, mais plutôt une recommandation de nos
traditions, et une mauvaise pratique que nous devons abandonner ». Il a par
la suite apporté son soutien à la signature du document engageant le village
dans l’abandon de cette pratique qui n’a fait que trop durer. Par ailleurs, le sous préfet, Alassane
Maiga s’est réjoui de cette belle initiative des villageois, tout en
saluant la volonté et la clairvoyance des habitants de Karaya Kofilabè.
C’est ainsi
que Karaya Kofilabè est devenu le huitième sur les 20 villages que compte la
commune de Bendougou à avoir abandonner l’excision dans le cercle de Kita.
mercredi 18 juin 2014
La microfinance : une économie croissante à Kita
La
La microfinance, une initiative pour le développement à Kita. Pour contribuer au
développement de leur localité, les femmes de Kita à travers «
l’Initiative Epargner pour le Changement », ont mis de côté leur égos pour
se prendre en charge elles même et soutenir leurs entourages.
Assise sur un tricycle, Djénabou Cissé, une mère de 56 ans
déterminée à réussir s’est lancée dans le monde des affaires. Endurante, elle a
commencé par l’élevage de poussins et de pondeuses. Avec l’initiative Epargner pour le changement, son commerce
a grandi. Plongée dans le
rétroviseur du passé, elle c’est avec aisance qu’elle raconte que la vente des
poules et des œufs lui a permis d’être titulaire d’une troupeau d’une
quarantaine de moutons. Elle poursuit son témoignage en précisant que l’élevage
demande beaucoup de travail, de patience et d’amour.
Epargner
pour le changement est un système de micro finance de prêt et d’épargne basés
sur la solidarité. Ce système a été introduit au Mali avec Plan Mali et ses
partenaires d’exécution de programme sur le terrain comme TONUS. EPC, une innovation dans le domaine des
finances fait le bonheur des femmes à Kita. « Avant d’avoir la formation
avec TONUS sur la micro finance EPC, beaucoup de femmes de Kita avaient abandonné
leurs foyers à cause des emprunts bancaires. Certaines ont même été victimes de
divorce », raconte Mme Diawara Nzélé Traoré, présidente de la tontine
Siguidia sise au quartier Académie à Kita. Avec cette initiative, les femmes sont devenues chefs
d’entreprises grâce au commerce et leurs conditions de vie ont été améliorées.
Regroupées
en groupe de tontine de 25 à 30 personnes, les femmes de Kita ont fait de la
comptabilité orale leur quotidien.
Elles se réunissent une fois par semaine pour actualiser les comptes et payer
les cotisations de la semaine. Les femmes de la tontine « Benkadi »
paient chacune 1000 FCFA par semaine comme fonds pour les prêts. Après quatre
semaines, la somme de 460 000 est
remise à un groupe de femme comme prêt remboursable en trois mois, avec un
intérêt de 10%. Une femme qui ne rembourse pas à temps
écope une sanction.
Après
trois années de rotation et d’existence, ces groupements de femmes ont
enregistré un chiffre d’affaires de 4 millions la première année et de 7
millions la deuxième. En 2014, l’objectif de la tontine « Benkadi » est d’atteindre 10
millions de FCFA.
Cette
initiative traduit et montre aisément le chemin vers le développement de cette
localité et de l’Afrique dans sa globalité.
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